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lundi, septembre 9, 2024
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Guinée-Bissau : Andry Rajoelina décoré de la médaille d’Amilcar Cabral

Cette visite d’État a également été marquée par la signature de deux accords de coopération entre les deux pays.

Mémorable. La date du 30 juillet 2024 marquera une étape importante dans l’histoire de la relation diplomatique entre Madagascar et la Guinée-Bissau. Actuellement en visite d’État dans ce pays de l’Afrique de l’ouest, le président Andry Rajoelina a été décoré de la médaille d’Amilcar Cabral hier par son homologue bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo. Il s’agit de la plus haute distinction de ce pays. Un décret y afférent a été pris et officialisé hier en guise de reconnaissance du président et du peuple bissau-guinéen au numéro Un Malagasy. La cérémonie de remise officielle de cette décoration a eu lieu en présence des membres du gouvernement de la Guinée-Bissau et des membres du Cabinet du président Umaro Sissoco Embalo. Côté malgache, ont été présents le ministre des Forces armées Monja Delphin Sahivelo, le Conseiller spécial du président de la République Patrick Rajoelina et quelques membres du staff de la Présidence. Amilcar Cabral est un révolutionnaire ayant mené la lutte contre le colonialisme en Guinée-Bissau. Il est considéré comme le Père de l’indépendance de ce pays. « Je vous remets cette distinction en guise de reconnaissance pour tout ce que vous avez accompli pour le Continent africain mais aussi pour la Guinée-Bissau », a déclaré le président Umaro Sissoco Embalo. Et lui de rappeler au passage la distribution du Tambavy CVO à travers l’Afrique durant la période de la Covid-19. Le Chef de l’Etat bissau-guinéen considère en effet Andry Rajoelina comme « un véritable Ambassadeur et symbole du panafricanisme ».

Coups de canons. En tout cas, Madagascar était particulièrement à l’honneur en Guinée-Bissau. Honneurs militaires et revue des troupes avaient été accordées au président Andry Rajoelina à son arrivée au Palais présidentiel de Bissau. Il avait même eu droit à la tradition militaire des 21 coups de canons et un défilé militaire où l’on a vu la participation des Forces armées de Guinée-Bissau dirigées par le Commandant du Bloc militaire du pays. Le numéro Un Malagasy a ensuite signé le livre d’or de la Présidence de la Guinée-Bissau lors d’une cérémonie organisée dans le Salon Noble de la République. Après un tête-à-tête entre les deux présidents, une réunion bilatérale entre les délégations des deux pays a été organisée. Lors de cette occasion, le numéro Un bissau-guinéen a exprimé sa fierté d’accueillir dans son pays la visite d’Etat d’Andry Rajoelina. « Nous sommes honorés de recevoir le Premier Magistrat de la République malgache, pays frère et ami avec lequel nous partageons un ensemble de valeurs et les mêmes aspirations à la paix, à la stabilité et au développement », a-t-il déclaré. Il, c’est le président Umaro Sissoco Embalo qui était particulièrement très touché de la présence d’Andry Rajoelina dans son pays. Pour sa part, ce dernier a annoncé que cette première visite officielle marque une nouvelle page de l’histoire des deux pays. « Cette visite officielle symbolise notre engagement mutuel à renforcer nos liens d’amitié et de coopération. Je souhaite une paix durable et une prospérité continue pour le peuple de la Guinée-Bissau », a annoncé le locataire d’Iavoloha.

Deux accords. Cette journée mémorable a aussi été marquée par la signature de deux accords entre les deux pays. La signature en question a été faite entre le ministre des Forces armées Monja Delphin Sahivelo qui a représenté la ministre des Affaires étrangères, et le ministre bissau-guinéen des Affaires étrangères Carlos Pinto Pereira. Il s’agit de l’accord cadre général de coopération entre les deux pays, prévoyant la collaboration dans 28 secteurs d’activités, et le communiqué conjoint dans lequel les deux pays s’engagent à mettre en œuvre des termes de cet accord cadre. Aussi, dans le domaine militaire, l’accord autorise l’accueil d’officiers des Forces armées bissau-guinéennes à intégrer l’Académie militaire d’Antsirabe. Cette cérémonie au Palais présidentiel a également été marquée par la remise de la clé de la ville de Bissau au président Andry Rajoelina par le maire de Bissau. Après avoir assisté à la cérémonie au Palais d’Etat, la délégation malgache a aussi visité l’usine de transformation de noix de cajou du Groupe Santy Commercial qui se trouve dans la Zone industrielle de Brá. Un dîner d’État organisé en l’honneur de la délégation malgache a clôturé cette visite d’État en Guinée-Bissau.

Davis R

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6 Commentaires

  1. Guinée-Bissao, un pays africain souverain qui cherche à le montrer à travers différents agissements.
    Amilcar Cabral était très soutenu par son homologue Malagasy de l’époque. 1973.
    Sauf erreur, une rue de Tana porte son nom
    Il s’est fait remarquer par sa lutte anti colonialisme qui, sans doute, lui a coûté la vie.

    • Pauvre ignare inculte ce président actuel de la Guinée-Bissau est un despote de la race infecte de Rainilainga . Il s’est même payé le luxe de  » baiser  » ton gourou avec la pisse-mémé CVO offerte sans la moindre scrupule d’en commander en retour ! Preuve que ton Radomelina est un vrai con …

  2. Cette visite d’Etat témoigne l’engagement du Président Andry Rajoelina à consolider les initiatives de coopération et de développement sud-sud à travers le panafricanisme

  3. Dans un pays lointain, sous un ciel étoilé,
    Vivait un cancre, au regard égaré.
    Les livres en désordre, les leçons oubliées,
    Mais son cœur, lui, brûlait d’une flamme animée.

    Il ne savait pas, des mathématiques,
    Mais rêvait de paix, d’une vie poétique.
    Avec des mots simples, il parlait aux gens,
    Son charme naïf, un trésor éclatant.

    Les ministres perplexes, en costume bien taillé,
    Regardaient ce cancre, en riant, dédaigné.
    Pourtant, dans sa folie, une sagesse cachée,
    Il écoutait le peuple, leurs joies, leurs peines, leurs souhaits.

    Les écoles en ruine, il les fit fleurir,
    Avec des crayons, des rires à bâtir.
    Il transforma les murs, en toiles d’artistes,
    Où chaque enfant pouvait devenir un altruiste.

    Dans les salons dorés, il n’avait pas sa place,
    Mais son cœur battait fort, dans cette douce étreinte.
    Il prêchait l’amour, la tolérance, la grâce,
    D’un pays uni, où chaque voix se teinte.

    Ainsi, le cancre, à la tête du pays,
    Montra au monde entier, qu’un rêve est un cri.
    Car parfois, l’ignorance, peut être un trésor,
    Quand l’amour et l’espoir, sont les véritables ors.

    Auteur inconnu

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