L’uranium malgache intéresse Global Li-Ion
L’annonce a été faite depuis au moins deux jours sur les sites économiques spécialisés . « Global Li-Ion explore le potentiel de l’uranium à Madagascar ». Ensuite, l’information a circulé à travers les réseaux sociaux, de pays en pays et d’utilisateur à utilisateur. Le potentiel de l’uranium malgache est de haute qualité, les explorations ont permis d’obtenir une « concentration moyenne de 4,329 gr/tonne ». Quant à la quantité, aucune donnée précise sur le nombre de tonnes métriques dans les gisements malgaches. Parce qu’il y a de quoi faire un « buzz ». À l’heure où les horizons à terme de l’énergie fossile s’assombrissent, que l’Europe souffre de sa dépendance énergétique à la Russie sur fonds de guerre à l’Ukraine et que les pays pétroliers arabes jouent parfois les divas sur le prix du baril. Tout cela a forcé à reconsidérer le nucléaire dans la politique énergétique des pays occidentaux, notamment européens sur les bases d’un calcul sur plusieurs générations. Oubliée la chasse à l’atome dans les années 80 et 90, source de crainte mise en scène par les soi-disant partisans de l’écologie, marionnettes malgré eux des grandes filiales en carburant. Désormais, il s’attire les bonnes grâces des politiques et des médias occidentaux avec un revirement presque radical par rapport à l’ancien discours alarmiste. Les premiers à avoir exploré l’uranium à Madagascar sont les colons français. Puis vinrent les grandes sociétés étrangères dont le Pam Atomique Madagascar, Alm, Forex, Island Resource Uranium, Pentana, K–Ozone, Pencari Mining Corp, Haddington, Uranium Star… Des florilèges de nationalités, pour le cas de Global Li-Ion, société canadienne basée à Vancouver, le projet semble s’arrêter à l’obtention de licences. À l’instar de ce qu’elle a mis sur pied avec le graphite d’Ambato Arana près d’Andasibe, avec une capacité estimée à 9,4 milliards de dollars selon les prévisions pour 2025.
Maminirina Rado
