18 août 1983 – 18 août 2017. Midi Madagasikara souffle aujourd’hui ses 34 bougies et entame sa 35e année de présence dans le paysage médiatique malgache. Un anniversaire qui est l’occasion de retracer le passé pour mieux …écrire l’avenir.
10.335 numéros en 34 ans
Tout au long de ces 34 ans, le journal s’était efforcé d’informer au quotidien ses lecteurs et de satisfaire au mieux ses annonceurs, malgré les vicissitudes de la vie nationale et les aléas de l’international. Trois décennies et demie, enfin presque, durant lesquelles Midi avait effectivement fait face à toutes sortes de difficultés, pour ne rappeler que la période sombre de la censure où il fallait même soumettre la veille à la pré-censure les articles susceptibles de ne pas faire les affaires – au propre comme au figuré – du pouvoir de l’époque. 34 ans marqués par 10.335 numéros mais aussi et surtout par le passage obligé vers les NTIC et le numérique qui devaient reléguer dans les musées l’argentique, les machines à écrire et bien d’autres outils qui restent indissociables de l’histoire écrite en noir et blanc de Midi qui est passé depuis à la quadrichromie. 34 ans qui ont permis à Midi de traverser trois Républiques – de la Seconde à la Quatrième – et de couvrir trois crises politiques. Celles de 1991, 2002 et 2009. 34 ans jalonnés également par des plumes connues et reconnues dans le milieu de la presse écrite au sein duquel Midi est un ancien parmi les anciens sans pour autant revendiquer un quelconque droit d’aînesse. Tout comme il n’a jamais prétendu donner des leçons à d’autres organes ou confrères ni à en recevoir du reste, au cours de ses 34 ans d’existence, quand bien même Midi aurait été et serait encore une pépinière de grands commis de l’Etat à travers ses journalistes qui ont réussi au mérite tel examen ou tel concours d’entrée pour ne citer aucune école. Sans compter ceux qui ont pu se faire une place sous d’autres cieux comme un ancien collègue – récemment de passage au pays – titulaire d’un PhD qui est professeur de science politique dans une université de Caroline du Sud. Ou encore un autre en poste aux Nations Unies à New York après avoir décroché le premier rang parmi de nombreux journalistes africains. Enfin, Midi n’aurait pas tenu 34 ans sans la volonté et la pugnacité de ses dirigeants et tout particulièrement de sa fondatrice qui a su toujours garder la foi.
R. O