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jeudi, novembre 28, 2024
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VIH-SIDA : 13 835 cas enregistrés à Madagascar

Les journalistes participants à la formation de l’OIT à Toamasina.

Tana-ville, Toamasina I, Mahajanga I, Ambilobe et Antsiranana I figurent parmi les villes classées zones rouges en matière de contamination au VIH. L’Organisation internationale du travail (OIT) mobilise les efforts pour lutter contre la stigmatisation des malades dans le milieu du travail.

Alarmant ! Antananarivo figure en tête des cinq grandes villes où on recense le plus grand nombre de personnes dépistées séropositives à Madagascar. Selon les dernieres statistiques du SE/CNLS (Secrétariat exécutif du comité national de la lutte contre le Sida),2104 sur les 13835 personnes infectées par le VIH sont recensées dans la Capitale.. Toamasina I compte 1443 séropositifs, 1403 pour Mahajanga I, 878 pour Ambilobe et 868 pour Antsiranana. 13 578 sur ces 13 835 Personnes vivant avec le VIH (PVVIH) sont déjà mises sous traitement antirétroviral (ARV). Les médicaments antirétroviraux agissent en bloquant la multiplication du VIH dont l’objectif est de rendre la charge virale la plus faible possible. Le VIH affecte principalement les cellules du système immunitaire appelées lymphocytes CD4. Pendant les premières années de l’infection par le VIH et en l’absence de traitement, le nombre de cellules CD4 chute progressivement et le système immunitaire s’affaiblit. Il devient alors incapable de lutter contre les infections et c’est à partir de ce moment-là que le patient pourrait développer des maladies : c’est le stade SIDA.

Stigmatisation

Faute de sensibilisation, les PVVIH à Madagascar sont encore confrontées à la stigmatisation. Le soutien des PVVIH dans le milieu du travail est encore quasi-inexistant. Cependant, le VIH/SIDA affecte la santé et la sécurité des travailleurs. Cette maladie affecte également la croissance économique et le développement social. On cite, entre autres, la réduction de la main-d’œuvre, l’augmentation de l’absentéisme et des retraites anticipées, l’augmentation des coûts de production pour les employeurs, liée notamment à l’assurance maladie et à la nécessité de former de nouveaux travailleurs. Les journalistes ont également un rôle clé à jouer dans cette lutte contre la discrimination des PVVIH en milieu du travail. C’est dans ce sens que l’OIT a organisé une formation à Toamasina la semaine dernière au profit des journalistes membres du Réseau des journalistes spécialisés en emploi et travail (RJSET) pour appuyer les efforts qui sont déjà déployés par l’OIT dans la sensibilisation contre ce fléau.

Narindra Rakotobe

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