Les forces de la gendarmerie nationale ont, de nouveau, mis un coup d’arrêt à une tentative de migration illégale vers Mayotte. Le 31 juillet 2025, treize personnes, dont dix femmes et quatre mineures, ont été interpellées dans le fokontany Mahamaniny, commune d’Antsakoamandro, district d’Ambanja, alors qu’elles se préparaient à quitter clandestinement le territoire malgache. Selon les informations communiquées par la gendarmerie, les migrants provenaient de plusieurs régions du nord de Madagascar, notamment Diego, Ambilobe, Ambanja, Bealanana et Daraina. Ils s’étaient réunis discrètement dans une maison servant de point de regroupement, dans l’attente de leur départ vers l’île française de Mayotte, située dans l’archipel des Comores. Alertés par une source fiable, les gendarmes ont rapidement organisé une descente sur les lieux. L’opération s’est soldée par l’interpellation de l’ensemble du groupe sans incident. Les personnes arrêtées ont été conduites à la brigade de gendarmerie d’Ambanja pour audition. Elles ont été placées en garde à vue en attendant leur présentation devant le parquet. Cette affaire met, une nouvelle fois, en lumière la persistance des flux migratoires clandestins entre Madagascar et Mayotte. Malgré les nombreux démantèlements opérés par les autorités, les départs illégaux se poursuivent, encouragés par des réseaux de passeurs bien organisés. Ces derniers exploitent la détresse économique de candidats à l’exil prêts à tout pour tenter leur chance ailleurs, moyennant parfois des sommes considérables. Les autorités rappellent que ces voyages clandestins sont non seulement illégaux, mais aussi extrêmement dangereux. Les conditions de traversée, souvent à bord d’embarcations de fortune, exposent les migrants à des risques graves, voire mortels.
Yv Sam
