- Publicité -
dimanche, juillet 6, 2025

Un dialogue régional sur la lutte contre la pêche illicite et pour la promotion du travail décent, ainsi que la sécurité maritime, s’est tenu cette semaine à Mahé, aux Seychelles.

Exploitation. Rappelons qu’illicite signifie ici non déclarée et non réglementée, ce caractère illicite met en péril la prospérité de l’économie bleue, autant que les droits des travailleurs du secteur. Il a été en effet démontré durant cet atelier que : « la pêche et l’aquaculture posent de nombreux problèmes liés à la main-d’œuvre, liés spécifiquement aux caractéristiques du secteur, notamment l’informalité dominante, la saisonnalité, l’éloignement et la nature dangereuse du travail, ainsi que la complexité de la chaîne de valeur. De plus, des pratiques telles que la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN) sont étroitement liées à la maltraitance sur le marché du travail, notamment l’exploitation des travailleurs migrants. » rapporte un communiqué de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO). L’Organisation internationale du Travail (OIT), l’Organisation Maritime Internationale (OMI) et le Vatican s’allient pour entreprendre des actions pour encourager et impulser des dialogues fructueux sur la lutte contre la maltraitance des travailleurs dans la filière pêche, qui s’apparente selon eux et dans certains cas, à de l’esclavage « moderne ».

Dix pays. 10 pays y ont participé, à savoir : la Grande île, le Kenya, l’île Maurice, la France (à travers La Réunion), le Mozambique, les Seychelles, la Somalie, l’Afrique du Sud, la Tanzanie et le Zanzibar. L’objectif était de cogiter pour trouver des mesures et stratégies adéquates pouvant être mises à l’échelle suivant des contextes spécifiques. Durant la réunion, Félix Martin de la FAO de marteler : « Il est important de poursuivre ce travail aux niveaux international, régional et national et de réunir des parties prenantes des gouvernements, de l’industrie halieutique, des organisations de travailleurs de la pêche et des syndicats des dix pays d’Afrique de l’Est travaillant à nos côtés aux Seychelles pour discuter concrètement de l’avenir étapes pour parvenir à un travail décent dans le secteur dans l’océan Indien occidental « . Il convient de noter pour information que la lutte contre les crimes maritimes est également remise sur le tapis à Madagascar à travers la troisième réunion des pays de la Commission de l’Océan Indien (COI) sur le sujet.

Recueillis par Luz Razafimbelo

Suivez nous
409,418FansJ'aime
10,821SuiveursSuivre
1,620AbonnésS'abonner
Articles qui pourraient vous intéresser

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici