2015 commence par un long week-end de 4 jours, le jour du vendredi 2 janvier étant décrété chômé et payé. L’ensemble de la fonction publique et des travailleurs du secteur privé, hormis quelques exceptions, continuent à en profiter jusqu’à demain. Pour d’autres, la journée d’hier n’était pas du tout chômée dans la mesure où le travail primait sur le repos, après les fêtes. C’est ainsi que l’on a vu quelques magasins du centre-ville qui ont ouvert leurs portes dès le matin du 2 janvier. Il s’agissait notamment de marchands de produits de première nécessité qui accueillent les clients aux heures habituelles d’ouverture à Analakely. Les salariés, eux, ne bénéficient généralement pas d’un paiement d’heures supplémentaires. « Nous travaillons normalement, sans être payés en plus de notre salaire habituel », confie-t-on discrètement dans un magasin à Soarano.
Les marchands des rues et une grande partie des travailleurs informels non plus, n’ont pas profité du « pont » d’hier. Les rues de la capitale, du moins dans les quartiers habituels des marchands ambulants, ont aussitôt retrouvé le brouhaha des jours de semaine. C’était le cas au marché et dans les rues d’Analakely où les activités ont repris dès le matin. La circulation n’est, certes, pas encore comparable aux jours de grande affluence, mais avec la reprise du travail et des classes, dès lundi prochain, cela ne saurait tarder…
Hanitra R.