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dimanche, juillet 6, 2025
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20 ans de gouvernance : Le Rwanda au summum de sa prospérité, Madagascar au fond de sa débâcle !

23 ans après le génocide, le Rwanda connaît un développement exorbitant. En 20 ans, Madagascar n’a connu que deux crises responsables de ce marasme économique et social.

Après le « score soviétique » de Paul Kagame, le président Rwandais s’offre un troisième septennat transitoire jusqu’en 2024 suivant la Constitution rwandaise amendée par le Sénat en 2015, car notons-le au passage, c’est seulement à partir de 2024 que ces nouvelles dispositions constitutionnelles entreront en vigueur, en l’occurrence, la durée du mandat présidentiel qui passe de sept à cinq ans.

Incomparable. Nous n’ignorons pas qu’en 1994, le Rwanda a été anéanti par la guerre civile entre les Hutus et les Tutsis, suivie du génocide de ces derniers. Mais Paul Kagame est surtout admiré par ses compatriotes et les observateurs étrangers grâce à sa détermination de reconstruire ce Rwanda annihilé de 1994. La reconstruction du pays – faite sur la base des accords d’Arusha – s’est basée sur la formation d’un gouvernement d’unité nationale qui exclut les partis favorables au génocide. Actuellement, il fait la fierté des Africains grâce à son développement à tous les niveaux. Pour en revenir au cas de Madagascar, comparé à celui du Rwanda, c’est comparer des incomparables. Entre 1994 et 2017, Paul Kagame – même s’il est étiqueté par la communauté internationale d’être un dictateur –  se préoccupe du bien de ses compatriotes. Mais pendant cette période, Madagascar a déjà connu deux crises qui n’ont fait que plonger le pays dans la pauvreté et la misère. Le président rwandais a su arranger la guerre civile dans son pays, contrairement aux dirigeants malgaches successifs qui ne sont même pas parvenus à conduire à bon escient le processus de réconciliation nationale.

Variable. Durant l’organisation de cette présidentielle rwandaise, les Etats-Unis n’ont pas attendu longtemps pour réagir et affirmer être « troublés » par des « irrégularités ». Dans un communiqué, la porte-parole du département américain, Heather Nauert, en parle : « Nous sommes troublés par les irrégularités observées au cours du scrutin et nous réitérons nos inquiétudes de longue date sur l’intégrité du processus de totalisation des votes, (…) le manque de transparence pour déterminer l’éligibilité des candidats potentiels ». Notons que ces élections ont été organisées par la NEC (car le Rwanda fait partie du RECEF ou Réseau des Compétences Electorales Francophones) et dont la compétence s’étend jusqu’à la proclamation des résultats définitifs. A priori, force est de reconnaître que l’approbation ou non d’une commission électorale varie d’un pays à l’autre. A Madagascar, par exemple, le processus électoral conduit par la Ceni ou Commission Electorale Nationale Indépendante est soutenu par la communauté internationale nonobstant le fait qu’elle fasse l’objet de nombreux critiques de la part des politiciens et de nombreux observateurs. Dirigeants têtus ou marionnettes ? Matière à réflexion.

Aina Bovel  

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