La cérémonie de prestation de serment de 20 nouveaux volontaires du Peace Corps a eu lieu hier à Mantasoa. Ils apporteront leurs contributions dans l’amélioration des pratiques agricoles et la santé nutritionnelle.
Madagascar projette d’améliorer son secteur agricole pour parvenir à l’autosuffisance alimentaire. Les volontaires du Peace Corps ( Corps de la Paix) appuient le gouvernement malgache pour atteindre cet objectif. C’est le cas pour les 20 nouveaux volontaires qui ont prêté serment hier au centre de formation du Peace Corps à Mantasoa. En présence de l’Ambassadrice des Etats-Unis, Claire Pierangelo. Ils sont tous des agents de vulgarisation agricole qui vont travailler étroitement avec les agriculteurs locaux, les groupes et associations d’agriculteurs, les organisations de développement rural, les écoles et les membres de la communauté. L’ objectif étant d’améliorer les pratiques agricoles et la santé nutritionnelle des Malgaches qu’ils servent. Ils prêteront main-forte aux communautés agricoles rurales pour la mise en application des techniques innovantes de production agricole et de conservation des sols ainsi que pour accroître la disponibilité et l’accessibilité d’aliments diversifiés et nutritifs. « Une fois assermentés, vous vous engagez à représenter les Etats-Unis à Madagascar. Vous affirmez également votre engagement à faire face à des adversités amplifiées par les différences culturelles. Permettez à cette expérience de changer votre vie et d’influer votre avenir », a déclaré Claire Pierangelo au cours de la cérémonie d’hier qui marque également les 30 ans de service du Peace Corps à Madagascar.
Formations. Ces nouveaux volontaires ont suivi un programme de formation intensif de dix semaines. Une formation en langue et culture malagasy a été dispensée à l’occasion. Ces volontaires travailleront auprès des communautés où ils serviront pendant deux ans. Ils n’ont pas manqué d’adresser leurs remerciements aux familles d’accueil lors de la cérémonie d’hier. Leur séjour auprès des ménages malgaches leur a permis de connaître davantage notre culture. Ils ont pu assister aux « famadihana » et aux cérémonies de mariage traditionnel. « Nous avons également pu apprécier le ravitoto qui est un plat typique de la cuisine malgache. Sans oublier le ranon’apango, le vary amin’anana ou encore le beignet de banane », témoigne Rebecca Buse avant de poursuivre « nous avons appris à vivre sans électricité, à laver nos linges à la main et c’est la première fois de notre vie aussi que nous avons cherché de l’eau dans les puits », poursuit-elle.En retour, ils ont pu partager les techniques agricoles avec ces familles dont la majorité sont des agriculteurs. « C’est une rencontre riche en échange culturel où les deux parties ont pu tirer profit de leur savoir-faire respectif » .
Narindra Rakotobe