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mercredi 29 mars 2023
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Accrochage avec les « dahalo » à Betroka : Le capitaine Rafalihery Andriantiana tué hier

L’hélico affecté à l’opération « Fahalemana 2015 » dans le Sud.
L’hélico affecté à l’opération « Fahalemana 2015 » dans le Sud.

Le nombre des victimes augmente dans les rangs des éléments de l’opération « Fahalemana 2015 » dans le Sud.

Le commandant de compagnie de la gendarmerie à Betroka est mort hier, suite à un accrochage avec les « dahalo ». Le capitaine Rafalihery Andriantiana a succombé dans l’hélicoptère qui devait l’évacuer vers Ihosy. Il faisait partie du « Hetsika Fahalemana 2015 » dans le Sud où 3 membres du fokonolona ont également perdu la vie. Contre 14 côté « dahalo », d’après le nombre de corps retrouvés sur le terrain.

2 clans rivaux. L’hélicoptère affecté à l’opération est entré en action hier où les « dahalo » du clan des Bara Zafindravala auraient incendié les cases et tenté de voler les bœufs des Antevondro. L’accrochage entre les deux clans rivaux aurait duré une heure. Un Adjudant-chef du 1er RFI a été aussi touché. Depuis le début de l’opération « Fahalemana 2015 », plus d’une dizaine d’éléments – toutes armes confondues – sont morts sur le terrain. Pour ne rappeler que les 3 sergents-chefs, les 4 sergents et le caporal tombés dans un guet-apens tendu par les « dahalo » à Ankazoabo Sud.

Légitime défense. « Ce n’est pas aux dahalo d’attaquer les forces de l’ordre. C’est à ces derniers de pourchasser les premiers », a tonné le général Jean Ravelonarivo. Selon la Constitution, « le Premier ministre assure la sécurité, la paix et la stabilité sur toute l’étendue du territoire national (…) A cette fin, il dispose de toutes les forces chargées de la police, du maintien de l’ordre, de la sécurité intérieure et de la défense ». C’est à ce titre qu’il avait donné l’ordre aux éléments de l’opération « Fahalemana 2015 » de traquer les responsables de l’embuscade meurtrière contre leurs frères d’armes. « En restant dans le cadre de la légitime défense », devait toutefois préciser le PM. Pour éviter que la riposte soit disproportionnée et par souci de respect de l’Etat de droit. Anticipant du coup les réactions de la communauté internationale et des organisations de défense des droits de l’homme qui n’ont d’ailleurs pas tardé. Entre autres, celles du PNUD qui est contre les exécutions sommaires. Estimant qu’« il faut faire le distinguo entre qui est « dahalo » et qui ne l’est pas ». Un officier qui fait partie des éléments sur le terrain dans le Sud, pose la question autrement : « Est-ce les militaires qui doivent être tués par les « dahalo » ou est-ce l’inverse ? »

R.O

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