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jeudi 30 mars 2023
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Suspicion de détournements : L’inspection Générale de l’Etat refoulée 2 fois à Tsimbazaza

BUREAU
Le bureau permanent serait dans le collimateur de l’IGE.

Bon nombre d’observateurs se posent la question face à la descente de l’Inspection générale de l’Etat (IGE) à l’Assemblée nationale.

A deux reprises, les Inspecteurs d’Etat dépêchés à Tsimbazaza pour réaliser un audit sur la gestion administrative et financière au sein de la Chambre basse, ont été refoulés. De source proche de la Chambre basse, ils n’ont pu rencontrer ni le président de cette Institution, Jean Max Rakotomamoinjy, ni aucun des membres du Bureau permanent. A chaque fois, l’équipe de l’IGE aurait été reçue par le Secrétaire général de l’Assemblée nationale qui leur aurait demandé « poliment » de quitter les lieux et de revenir une autre fois, au motif que les principaux responsables sont absents. Une manœuvre dilatoire qui vicie les rapports entre la Chambre basse et l’IGE. Cette dernière envisage de médiatiser l’affaire si la première ne fait aucun effort pour faciliter le travail des Inspecteurs d’Etat.

Corruption. Il convient de rappeler qu’au mois de juillet 2014, lorsque les députés étaient montés au créneau pour dénoncer le détournement de leurs indemnités de session qui se seraient élevées à 1,350 milliard de Fmg, le président Jean Max Rakotomamonjy a sollicité l’IGE et le BIANCO aux fins d’ouvrir une enquête. La question est donc de savoir s’il n’a pas été informé au préalable de ces descentes inopinées de l’IGE. Quoiqu’il en soit, depuis le début de cette législature, les députés ont été qualifiés à tort ou à raison de « Olomboavidy », c’est-à-dire de corrompus. De son côté, le Bureau permanent est également accusé de détournement et de mauvaise gestion. L’on peut notamment rappeler les affaires de corruption qui ont eu lieu au vu et au su des observateurs et des journalistes présents à Tsimbazaza, lors de la formation de la « Plate-forme pour la Majorité Présidentielle ». Ou encore au moment du vote de la résolution de mise en accusation du président Hery Rajaonarimampianina. Sans oublier les manœuvres autour de la motion de censure contre le gouvernement Ravelonarivo.

Pétition. Par ailleurs, lors de la dernière session ordinaire, la tension a monté d’un cran lorsque des députés dirigés par Jaona Elite ont décidé de lancer une pétition afin de réclamer la dissolution du Bureau permanent. Soupçonné à l’époque d’avoir détourné la somme de 265 millions d’ariary destinée à payer les dépenses liées à la réhabilitation des infrastructures à Tsimbazaza et au paiement du carburant des parlementaires. Ce qui a amené les Questeurs Siteny Randrianasoloniaiko et Guy Rivo Randrianarisoa à rendre des comptes aux membres de l’Assemblée nationale. Reste à attendre s’ils feront de même avec l’IGE.

Davis R.

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