L’opinion nationale a été divisée sur la décision de la HCC qui a rejeté la déchéance du président de la République votée le 26 mai 2015 par 121 députés à l’Assemblée nationale. Au nom du principe de non-ingérence, la communauté internationale n’a pas réagi sur la question. Huit mois après, l’Union africaine, par le biais de Lakhdar Brahimi, chef de délégation du Conseil des Sages, a félicité la décision de la Haute Cour Constitutionnelle. On l’a appris lorsque ce diplomate algérien s’est entretenu le 07 janvier dernier à Ambohidahy avec le président et les membres de cette plus haute juridiction constitutionnelle. « La décision de la Cour a permis à Madagascar d’éviter une nouvelle crise politique », a souligné Lakhdar Brahimi.
Stabilité institutionnelle. Les deux parties ont convenu de l’importance de la notion de « responsabilité », allusion au « pacte de responsabilité » évoqué par la HCC dans sa décision, pour la suite et la consolidation du processus de sortie de crise et de la mise en place d’une démocratie stable. Lakhdar Brahimi a fait part de la volonté de l’Union africaine de poursuivre son soutien à la Grande île et a demandé à la HCC de faire encore plus pour la consolidation de la stabilité institutionnelle à Madagascar. A rappeler que la délégation du Conseil des Sages de l’Union africaine se trouve dans nos murs dans le cadre de l’évaluation de la situation post-électorale à Madagascar.
R. Eugène