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vendredi 31 mars 2023
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DomicilePolitiquePaul Rabary : « Je suis un homme direct et honnête »

Paul Rabary : « Je suis un homme direct et honnête »

Notre invité de ce jour dans la rubrique « Qui sont nos hommes politiques ? » est le ministre de l’Education Nationale. Paul Rabary, car il s’agit de lui, est né le 23 janvier 1976 à Soavinandriana Antananarivo. Il est marié et père de deux enfants. A ces heures de détente, ce jeune ministre s’adonne à la lecture. Il aime également nager ou regarder des films. Son plat préféré est « langue et petits pois ».

En parlant de son meilleur souvenir, « quand j’ai été notifié que j’ai été reçu à l’INSCAE. C’est un sentiment de fierté qui me reste encore aujourd’hui parce que l’entrée à l’INSCAE se fait sur concours et moi qui ai fait mes études au lycée Faravohitra, on ne pariait pas beaucoup sur mon admission. J’étais le seul issu d’un lycée dans ma promotion. Ce souvenir me prouve que les lycées publics sont aussi capables de produire de bons résultats». En revanche, il a tenu à souligner que « je n’ai pas de pire souvenir. Tous les échecs, toutes les chutes et les détresses qui se sont passées dans ma vie, je les prends comme une opportunité de tirer des leçons, d’apprendre, de faire mieux les prochaines fois et de confier mon destin entre les mains de Dieu ».

Responsabilité. Ce qu’il aime dans la vie ce sont les défis. « Quand les autres disent : pourquoi, moi, je suis de ceux qui disent : pourquoi pas ? J’aime apporter et tester de nouvelles initiatives et approches. Sinon, j’aime beaucoup aussi la moto. Rien de tel que de faire une randonnée à moto et visiter des écoles et des communautés éducatives tout au fin fond de la brousse : joindre l’utile à l’agréable! ». Par contre, ce qu’il déteste ce sont les mensonges. « Je suis un homme direct et honnête», a-t-il souligné. Jeune, il a été nommé à un poste de responsabilité, à lui de faire remarquer que « ce qui compte, ce ne sont pas les années, ce sont la passion et l’engagement personnel. J’ai moi-même demandé au Président de me nommer ministre de l’Education nationale parce que je sais – et j’en suis d’autant plus convaincu aujourd’hui – que l’éducation change le monde, qu’un investissement conséquent dans l’éducation – pas seulement dans les infrastructures mais surtout dans le corps enseignant – sera toujours récompensé plus tard par une amélioration du niveau de vie des élèves et des générations futures qui seront alors mieux armés et outillés pour faire face à la vie et contribuer au développement du pays ». Comment ce Sociologue de formation voit la situation qui règne dans le pays? « Je constate à quel point les défis auxquels l’Etat est confronté sont énormes, il y a plusieurs réformes à mener, il y a aussi une discipline et une éthique professionnelle à adopter. Il faut aussi de l’audace, de la vision et une volonté ferme pour garder le cap et mettre en place les réformes, la discipline et l’éthique professionnelle».

Rigueur. Sur le plan politique, ce membre du Conseil d’Administration du Global Partnership for Education ne cache pas son admiration pour Germain Rakotonirainy qui selon lui, est intelligent, a une vision, une perspicacité et un sens d’analyse. Il a tenu d’ailleurs à souligner que ce dernier a été son professeur dans la filière sociologie à Ankatso tout en soulignant au passage que « le virus de la politique m’a attrapé en 1989 et en 1991 quand je faisais partie du comité des élèves du second cycle, mais surtout, lorsque ma mère a été élue députée, je me suis intéressé à la chose politique ». Ce président de la Commission Nationale Malgache pour l’UNESCO (avril 2014-jusqu’à ce jour) a comme devise la rigueur, l’efficacité et l’anticipation. Concernant ses relations personnelles, il estime qu’«il faut être fidèle, loyal, sincère et sans concession ».

Recueillis par Dominique R.

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