
Sept jours se sont déjà écoulés, la 29e édition du festival international de jazz Madajazzcar est à son épicentre et rassemble les passionnés de musique.
Du jazz à profusion, de la bonne musique à ne plus en finir. Dans tous les coins de la capitale, les passionnés de musique respirent du jazz depuis mercredi. Toujours dans le cadre de la 29e édition du festival international Madajazzcar, le théâtre de verdure d’Antsahamanitra a accueilli plusieurs centaine de mélomanes. Rendez-vous d’envergure de cette édition, sept groupes et artistes de renom se sont relayés sur le podium pour livrer plusieurs heures de spectacle.
Musique sénégalaise. Muni de son kora, Ablaye Cissoko offre dans une exploration des différentes facettes de la musique sénégalaise, traditionnelle ou revisitée, et dans lequel on retrouve l’expressivité, la virtuosité et la maîtrise vocale qui le caractérisent. Par sa douce fermeté et son toucher des plus fins, le chanteur et musicien véhicule dans ses compositions des messages autour de l’amour et du respect, formulés en préceptes de vie dans sa langue natale. Habitué des festivals de jazz, le chanteur et ses complices de scène ont été, par ailleurs très salués par un public attentif et réactif.
« Basses en chœur ». Parmi les plus impressionnants se trouvent la « Basses en chœur » avec Mendrika Rasolomahatratra. Quand les meilleurs bassistes du moment se mettent sur la même longueur d’onde, il n’y a rien de mieux pour rendre à l’instrument sa valeur avec un grand « V ». En outre, cette formation a vu le jour récemment. Née de l’élan de solidarité pour Fanaiky Solomiral, ses frères d’art la « Basses en chœur » a mis sur scène Tonny Mahefa, Rolf, Nully Ratomosa, Harty Andriambelo et Désiré Razafindrazaka, un concentré de virtuoses dans sa splendeur.
Cet après-midi encore, place à Edgard Ravahatra au « Café du Musée de la photo » à Anjohy, tout de suite après la conférence sur le secteur musique et entrepreneuriat. Plus tard dans la soirée, Njaka Rakotonirainy trio fera « jazzer » les noctambules au Kudéta Anosy, le temps d’un cabaret. Mélomanes, soyez aux aguets !
Zo Toniaina