D’autres alternatives de financements pour le développement de l’Afrique existent. La Banque africaine de développement (BAD) et le Japon à travers la JICA, son agence de coopération internationale, ont par exemple décidé de mobiliser près de 3,5 milliards $ pour le secteur privé africain. Ce nouveau financement servira notamment à appuyer la phase 4 de l’Initiative pour le renforcement de l’aide au secteur privé en Afrique (EPSA) qui vise à stimuler une croissance durable et inclusive. Dans le cadre de la quatrième phase du projet, un accent particulier devrait être mis sur les secteurs de l’électricité, des transports et de la santé.
« La Banque africaine de développement et l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) sont des partenaires à long terme pour promouvoir le développement de l’Afrique. L’EPSA aide à fournir l’aide nécessaire pour soutenir le secteur privé », a déclaré, dans un communiqué, le Président de la BAD Akinwumi Adesina. L’annonce a été faite lors du discours du président de la BAD en marge de la septième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 7). Chacun de ces deux bailleurs fourniront la moitié de ce financement à savoir 1,7 milliards de dollars. Rappelons que lors de son passage à Madagascar, le Président de la BAD a fait état de la détermination de cette institution panafricaine pour le développement de Madagascar dont les autorités sont d’ailleurs en quête d’autres financements pour la réalisation des infrastructures pour la relance économique.
Recueillis par R.Edmond.