
Il n’a pas manqué d’ailleurs d’indiquer qu’au cas où ces derniers reviendraient au pays, leur indemnisation serait notamment élevée. Sans parler qu’ils pourraient aussi porter plainte au niveau du Conseil d’Etat.
L’ancien ministre de la Fonction Publique et des Lois Sociales, Tabera Randriamanantsoa, déplore la décision du pouvoir central sur le cas des agents de l’Etat qui travaillent à l’étranger. A lui de dénoncer qu’il ne faudrait pas procéder à une abrogation massive de ces fonctionnaires exerçant à l’extérieur du pays. Autrement dit, contre leur rapatriement. Il a ainsi cité les différents textes qui régissent ces fonctionnaires. Citons, entre autres, le décret 2019-1386 fixant les règles spéciales applicables à la rémunération, au transport, au déplacement et au congé des agents de l’Etat occupant les emplois extérieurs pris en charge par le biais de l’Etat.
Réviser le décret. Cet ancien ministre de déplorer notamment l’abrogation massive qui pourrait avoir lieu concernant ces agents de l’Etat exerçant à l’extérieur du pays. Dans la même foulée, à lui de citer également que les salaires de ces fonctionnaires n’ont pas été payés depuis le mois d’août dernier, mettant de ce fait, ces emplyés de l’Etat dans des situations précaires. Les concitoyens vivant aussi à Arago et Cachan subissent également le même sort, a-t-il souligné. L’ancien ministre de la Fonction Publique propose ainsi qu’il faudrait réviser le décret pris en conseil des ministres le 17 juillet dernier portant notamment sur ces agents de l’Etat susmentionnés. A cet effet, il a lancé un appel à l’endroit du président de la République, à l’Assemblée nationale, au ministère des Finances et au ministère de la Fonction Publique pour se pencher sur le cas de ces fonctionnaires.
Recueillis par Dominique R.