Hier, tôt dans la matinée, les habitants du fokontany d’Anosibe ont été pris de panique. Vers 7 heures 30 minutes, un secteur de la localité a pris feu. Un grave incendie s’est déclaré dans le quartier. L’endroit étant isolé et difficile d’accès en voiture alors qu’il abrite des centaines de population, les sapeurs-pompiers ont eu du mal à y accéder. A cause du retard pris dans intervention des soldats du feu, l’incendie a très vite pris de l’ampleur d’autant plus que la promiscuité entre les cases a favorisé une propagation rapide des flammes. Bilan du drame: 36 maisons d’habitations et de commerce sont parties en fumée. Ce qui laisse 55 familles sinistrées. Les voisins se sont donné la main pour sauver tout ce qui pouvait l’être mais cette entraide n’a pas empêché le brasier de faire d’importants dégâts. En réalité, cet incendie a eu lieu dans un quartier reculé du fokontany d’Anosibe pour ne pas dire qu’il se trouve dans un endroit hors de la carte de ce fokontany. Il sied de rappeler que ce genre d’incendie dans les bas quartiers de la capitale est devenu fréquent depuis quelques mois. C’est malheureux d’entendre que la majorité des familles victimes sont des marchands opérant au marché d’Anosibe et de Namontana, des marchés de la Commune urbaine d’Antananarivo. En difficulté, ces sinistrés qui affirment avoir toujours confiance aux autorités, notamment à la commune urbaine d’Antananarivo, souhaitent avoir l’appui et le soutien des autorités concernées. La cause de ce drame reste encore à déterminer.
T.M.