
Réduire de moitié le délai de dédouanement qui est en moyenne de 15 jours après l’arrivée des navires l’an dernier. « Tel est l’objectif que nous fixons pour 2023 », a rappelé Lainkana Zafivanona Ernest, le Directeur général des Douanes, lors de l’atelier de validation des résolutions contribuant à la réussite de l’Observatoire de Délai de Dédouanement (ODD) qui a eu lieu hier à l’hôtel Le Centell. Ces résolutions ont été émises à l’issue des trois autres ateliers relatifs à cet ODD organisés dernièrement. Ainsi toutes les parties prenantes, dont entre autres, la Douane, GasyNet, le secteur privé et les transitaires ainsi que le Comité National pour la Facilitation des Échanges (CNFE), ont fait un engagement formel. Cela consiste à valider ces résolutions par leur signature et à mettre en œuvre ces engagements.
Publication des performances. En outre, chaque entité assure le suivi et l’évaluation à mi-parcours de ces résolutions en vue d’optimiser le délai de dédouanement. A titre d’illustration, la Douane s’engage à confirmer son adhésion dans l’ODD pour participer aux différents travaux et réunions contribuant à l’atteinte de cet objectif. Quant à GasyNet, il assure la facilitation du traitement des BSC (Bordereau de suivi de cargaison) et le suivi on line du dédouanement. Pour les consignataires et manutentionnaires, ils s’engagent à communiquer à la douane des dates d’arrivée effectives des navires, sur la révision de leur cahier des charges et sur l’application de la dématérialisation. Parlant des transitaires, ils s’engagent également à atteindre cet objectif fixé pour l’enregistrement des manifestes correspondants en 2021 et 90% en 2023. Le secteur privé représenté ici par le Syndicat des Industries de Madagascar (SIM), quant à lui, accompagne ses membres dans les procédures de dédouanement. Toutes ces entités se sont également engagées à donner leur accord en vue de la publication périodique de leurs performances respectives en termes de délai dans le cadre du dédouanement.
Navalona R.