
Suite à la grève des correcteurs du baccalauréat qui a duré presque une semaine, la ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Elia Béatrice Assoumacou a effectué une descente à Antsiranana jeudi 26 août 2021.
Après avoir été reçue par les intendants de la Région Diana et le premier magistrat de la Ville, elle s’est rendue à la résidence du gouverneur de la Région Diana à Place Kabary. Ensuite, la responsable du MESUPRES est allée directement rencontrer les manifestants au lycée Albert Zafy. Lors de son discours, elle a souligné qu’il est de son devoir d’effectuer une descente et de savoir la réalité. Hier, vendredi 27 août, Madame la ministre a également effectué une visite à l’UNA, Université d’Antsiranana. Une visite qui lui a permis de s’informer sur la situation.
Une journée chargée. Des rencontres et des réunions à huis-clos ont animé le bureau de la présidence de l’Université d’Antsiranana. Le Président de l’Université, le Directeur des Affaires Administratives et Financières, les chefs d’établissements, les syndicats des enseignants, les Personnels Administratif et Technique, s’y sont succédé. Effectivement, le ministère a pris la décision de sauter le verrou qui l’empêchait d’avancer. Le ministère est combattu par des lobbies qui doivent se dire que chaque chose a son temps. D’une part, les détracteurs ressassent à longueur de la journée que l’État ne fait rien. D’autre part, les loyalistes au pouvoir affirment que L’État fait de son mieux, mais il y a des individus mandatés qui ne remplissent pas leur mission dans la probité. De l’extérieur, on ne peut pas appréhender tout le contour de la situation.
La situation à l’Université d’Antsiranana n’est que la pointe de l’iceberg. En réalité. Les surintendants de la Région abusent souvent et n’assurent pas leur fonction. Ce qui engendre parfois une mésentente entre l’autorité et les habitants.
Iss Heridiny