
Le problème du terrain des Makis à Andohatapenaka refait surface. Cette fois-ci la Commune Urbaine d’Antananarivo et le service du domaine et de la topographie prévoient de faire une levée du plan régulier sur le terrain annexe du stade. Hier, le Malagasy rugby les a empêchés d’y entrer pour faire leur travail. « Il s’agit d’un autre acharnement envers nous après l’idée d’ériger un parking dédié à la vente de voitures d’occasion dans le territoire du stade Makis. Nous demandons l’arrêt de toute sorte de dénigrement envers le rugby. C’est le président de la République en personne qui a offert ce stade aux Makis en 2012 en guise de récompense après avoir remporté le titre de champion d’Afrique. Ce stade sera encore réhabilité mais si on enlève ce terrain d’échauffement, le stade Makis risque de ne pas obtenir son homologation. Par conséquent, aucune compétition internationale ne pourra s’y dérouler », déplore le président, Marcel Rakotomalala. Il a ajouté que « il vaut mieux ne pas détruire ce qu’on a déjà bâti ». Le Malagasy Rugby demande à rencontrer les responsables étatiques concernant ce sujet. Par ailleurs, le président sortait de son silence vis-à-vis d’une déclaration annonçant que le Stade Barea Mahamasina n’est pas adapté au rugby. Il a fait savoir que les Makis, eux-aussi, ont laissé une histoire sur ce stade. « Le stade Barea pourra accueillir bel et bien une rencontre internationale de rugby. Comme les autres grands stades en France, la pelouse hybride peut convenir aux mêlées », a-t-il expliqué.
Manjato Razafy