Arlette Ramaroson, James Ratsima et Jean-Louis Rakotoamboa ont tenu une conférence de presse, hier en début d’après-midi, à l’hôtel Colbert. Ce dernier a parlé notamment des sujets qui seront abordés lors de cette rencontre avec les journalistes. Il s’agit, entre autres, des règles du jeu de la démocratie à Madagascar sur le plan pratique, du statut de l’opposition et du code de la communication. Lors de son intervention, Jean-Louis Rakotoamboa a martelé que « ce qui existe dans le pays est une démocratie verrouillée. Les règles du jeu sont malsaines ». À cet effet, il lance un appel au FFKM afin de procéder à une assise entre les partis politiques, la société civile et les dirigeants en vue de la refondation de la République.
Irrégularités. De leur côté, Arlette Ramaroson et James Ratsima ont axé leur intervention sur la dernière élection présidentielle. Tous les deux ont été unanimes sur le fait que ce scrutin a été entaché d’irrégularités. Ils ont cité, à cette occasion, l’existence de doublons qui ont été d’ailleurs cités par le vice-président de la CENI à cette époque. Ils n’ont pas, en outre, hésité à citer le nom de l’ancien président de la HCC comme étant responsable de ces irrégularités. L’ancienne juge internationale, Arlette Ramaroson, a également soulevé les violations répétées de la Constitution en faisant allusion à la dernière élection présidentielle. Quant à James Ratsima, il est allé droit au but en réclamant la suppression de la CENI et de la HCC en se référant notamment aux dernières élections qu’il a jugées pleines d’irrégularités.
Dominique R.