
Le Groupement des Entreprises Franches et Partenaires (GEFP) a manifesté son inquiétude concernant le projet de loi de Finances initiale 2022 qui sera bientôt soumis à l’Assemblée Nationale. En effet, il a été évoqué dans ce projet de loi de Finances que certains avantages fiscaux des zones et entreprises franches pourraient être supprimées. Le président du GEFP, Hery Lanto Rakotomalala a ainsi tiré la sonnette d’alarme. En conséquence, « les zones franches sont actuellement en danger. De nombreuses entreprises franches risquent d’être fermées alors qu’ils emploient en tout près de 150 000 emplois locaux. Ce qui pourrait ainsi créer une instabilité économique dans le pays d’autant plus que le secteur vient d’être impacté fortement par la crise sanitaire liée à la pandémie de covid-19 », d’après toujours ses explications. Face à cette situation inquiétante, le GEFP effectue un lobbying en réclamant la non adoption par les parlements cette nouvelle disposition visant à supprimer certains avantages fiscaux des zones et entreprises franches, en vue de renflouer la caisse de l’Etat. Ces dernières sont à peine en mesure de relancer leurs activités post-covid étant donné que la pandémie continue de se propager dans les pays destinataires de leurs produits finis.
Navalona R.