Le directeur général du Bianco, Laza Eric Donat Andrianirina, a présenté devant le Sénat hier à Anosikely son rapport d’activités annuel pour le compte de 2020.
Il a été notamment évoqué que ce bureau d’investigation a reçu 3 772 doléances, et que 565 ordres de poursuite ont été émis. Selon le DG du Bianco, les secteurs où le bureau d’investigation a reçu le plus de doléances sont le secteur financier, les collectivités territoriales décentralisées, la justice, la Gendarmerie nationale, le secteur éducatif, l’Intérieur, la Police nationale, l’environnement et la santé. En tant que parrains et représentants des collectivités territoriales décentralisées, les sénateurs ont, en général, axé leurs prises de parole sur les problèmes et les doléances des maires portant notamment sur les poursuites émises par le Bianco à leur endroit dans l’exercice de leurs fonctions.
Non-maîtrise du domaine financier. D’après les sénateurs, la plupart des maires ne pensent pas à verser dans la corruption, mais le problème se situe plutôt au niveau de la non-maîtrise du domaine financier par les communes. Et à eux de souligner également que les maires vivent dans la crainte dans le cadre de l’accomplissement de leurs tâches. Les membres de la Chambre haute estiment ainsi que dans le cadre de la lutte contre la corruption, il faudrait mettre en place une stratégie pour le renforcement des capacités avant d’appliquer la loi. Il faudrait aussi renforcer davantage la communication sur le rôle du Bianco auprès des CTD, ont-ils soutenu.
Supports médiatiques. De son côté, le DG du Bianco a fait connaître les démembrements de ce bureau d’investigation au niveau des chefs-lieux de province, et ce, afin de faciliter le partenariat. On utilise également les différents supports médiatiques afin d’être à l’écoute du peuple. Il en est de même pour l’éducation dispensée auprès de différentes catégories de gens afin qu’ils puissent comprendre le rôle du Bianco. À lui de déplorer également que des hauts responsables s’adonnent au faux et usage de faux, notamment en utilisant de faux diplômes.
Dominique R.