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mercredi, mai 14, 2025
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21e congrès de l’AETFAT : Nouveaux acquis pour les botanistes malgaches

Orchidée de la forêt d’Oloolua, au Kenya. (Photo COI-Biodiversité)

Les botanistes de la région Océan Indien, dont ceux de Madagascar, ont pu participer au congrès botanique international de l’AETFAT (Association for the Taxonomic Study of the Flora of Tropical Africa), la semaine dernière, avec l’appui de la COI.

Acquérir de nouvelles connaissances, échanger de bonnes pratiques et surtout partager une passion. C’est ainsi que les botanistes malgaches ont vécu leur participation au 21e congrès botanique international de l’AETFAT ou Association for the Taxonomic Study of the Flora of Tropical Africa, qui s’est tenu à Nairobi du 15 au 19 mai 2017. Présents à ce rendez-vous international aux côtés des botanistes issus des Comores, du Kenya, de Maurice et des Seychelles, les botanistes de Madagascar ont, par la même occasion, partagé leurs propres expériences. « La participation à l’AETFAT m’a permis d’acquérir de nouvelles connaissances et d’étendre mon réseau professionnel », confie Mijoro Rakotoarinivo, enseignant-chercheur à l’Université d’Antananarivo, qui s’est particulièrement intéressé aux nouvelles méthodologies et idées de recherches présentées lors de cette conférence afin de les appliquer à l’analyse de la flore de Madagascar et de les conseiller aux étudiants.

Intérêt scientifique. D’autres participants, notamment ceux du Kenya, pays hôte, ont également mis l’accent sur l’intérêt scientifique et économique de telles rencontres internationales. « La recherche botanique contribue à la conservation des ressources génétiques au Kenya. De plus, elle fournit des données et des connaissances à notre gouvernement à des fins de planification et de renforcement de capacité en sciences botaniques. Cela est nécessaire pour soutenir l’application de la loi et la réduction du commerce illégal des ressources naturelles en danger », affirme le Dr Hassan Wario Arero, invité d’honneur à l’ouverture officielle. « Nous avons parlé de ce que nous faisons mais nous avons aussi écouté ce que les autres font. On espère ainsi tisser un réseau avec d’autres herbiers dépassant les frontières de la région Océan Indien occidental », a pour sa part affirmé Benny Bytebier, curateur de l’herbier du Kwazulu-Natal.

De la recherche à la conservation A sa création en 1951, l’AETFAT avait pour objectif de créer une plateforme de partage de connaissances destinée aux botanistes étudiant les plantes d’Afrique tropicale. Au fil des années, l’AETFAT s’est progressivement transformé en un congrès international, réunissant et mettant en réseau les experts botaniques des quatre coins du monde. Ils contribuent aujourd’hui non seulement à la recherche et au développement des capacités botaniques mais aussi à la recherche et la conservation de la biodiversité africaine, à la protection de l’environnement et au développement socioéconomique.

Recueillis par Hanitra R.

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