29 décembre 2018 – 29 décembre 2021 : Troisième anniversaire de la manifestation postélectorale de 2018

. Il y a trois ans aujourd’hui, les comités de soutien du candidat Marc Ravalomanana avaient manifesté sur le parvis de l’Hôtel de Ville contre les résultats provisoires du second tour de l’élection présidentielle.

Deux jours après la proclamation par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) des résultats provisoires du scrutin du 19 décembre 2018, les partisans du candidat n°25 étaient descendus sur la Place du 13 malgré le défaut d’autorisation de la Préfecture de Police de Tana. A l’issue d’âpres négociations avec les forces de l’ordre, ils avaient pu finalement tenir leur manifestation durant laquelle ils ont fait part de l’existence de « fraudes massives et de nombreuses irrégularités » avant, pendant et après le deuxième tour de l’élection présidentielle.

Confrontation. Pourtant, l’équipe de juristes conduite par Me Hanitra Razafimanantsoa avait pu procéder librement à la confrontation des procès verbaux (PV) et au recomptage des voix au niveau de la CENI. Et ce, 5 jours avant la proclamation des résultats provisoires qui créditaient Marc Ravalomanana de 44,34% des voix. Contre 55,66% pour Andry Rajoelina qui avait fait pour l’occasion, le déplacement au siège de la CENI à Alarobia. Contrairement à son adversaire qui avait snobé la cérémonie avant de pousser ses partisans à manifester, deux jours après, devant l’Hôtel de Ville dont la maîtresse des lieux n’était autre que son épouse Lalao Ravalomanana.

Requêtes. La manifestation n’ayant pu connu le même succès que lors du « premier tour dia vita » de 2002, l’équipe du candidat n°25 avait dû se résoudre à saisir dans la foulée la Haute Cour Constitutionnelle (HCC) où le dernier délai de dépôt de requêtes était fixé au lundi 31 décembre 2018 à 16 heures. La HCC devait valider avec les mêmes pourcentages, la victoire d’Andry Rajoelina contre Ravalo le …8 janvier 2021, au terme d’un second tour de scrutin salué à l’unanimité par la communauté internationale et par les observateurs étrangers pour avoir été « transparent, crédible et inclusif ».

R.O