Les évènements du 29 mars 2016 continuent d’alimenter le débat au niveau de l’opinion publique et des politiciens. Si chacun essaie d’interpréter les agissements du sénateur Lylison René et des forces de l’ordre, Saraha Georget Rabeharisoa, présidente nationale du Parti Libéral Démocrate, a fait savoir que « le fait de commémorer les évènements du 29 mars 1947 est un devoir de chaque citoyen, de ce fait, chacun devrait pouvoir l’accomplir sans autorisation». Elle a précisé que les commémorations du 29 mars 1947 garantissent l’amour que chacun ressent envers la patrie. D’ailleurs selon elle, « il relève de la logique que les dirigeants prédominent sur les autres dans l’accomplissement de ce devoir mais que ces derniers le fassent sans autorisation ». Aussi, a-t-elle mis l’accent sur l’insuffisance des lieux d’échanges entre les acteurs politiques et les citoyens. « Les lieux d’échanges entre les politiciens et les citoyens ne suffisent pas, ce qui fait que l’on a tendance à aller vers l’anarchie, vers le kotaba ». Faut-il rappeler qu’à l’occasion des récentes commémorations du 29 mars 1947, le PLD n’a pas reçu l’autorisation de la Préfecture de police pour effectuer des manifestations sur la Place de la démocratie à Ambohijatovo.
Aina Hel-Bovel (stagiaire)