Les amateurs de rock ont été gâtés ce wek-end. Il leur aurait fallu avoir un don d’ubiquité pour voir les deux concerts qui leur étaient proposés ce dimanche. Une partie d’entre eux est allée voir Kazar à la tranompokonolona Analakely, mais la majorité est venue vibrer à Antsahamanitra avec Eric et ses camarades. Le théâtre de verdure était plein comme un œuf lorsque le groupe au grand complet est monté sur scène à 15 h 45. Malgré ce retard de trois quarts d’heure, qui a passablement énervé les public, Eric est tout de suite entré dans le vif du sujet. Et malgré une guitare défaillante, il a tout de suite assuré en vrai professionnel. Les riffs de guitare et le rythme endiablé imprimé ont vite fait oublier ces petits désagréments. C’est un rocker au sommet de son art qui a par la suite électrisé les spectateurs, interprétant un répertoire de morceaux archi connus. La voix est toujours aussi puissante, le magnétisme qu’il dégage est le même. Ce jubilé restera dans les mémoires des admirateurs de Tselatra.
Patrice RABE