Le couple présidentiel a assisté hier à toutes les manifestations s’inscrivant dans le cadre de la commémoration des violences contre les tutsis.
Le président Andry Rajoelina et son épouse Mialy Rajoelina figuraient parmi les invités officiels du président du Rwanda Paul Kagamé lors de la cérémonie de commémoration du 30ème anniversaire du génocide contre les tutsis qui s’est déroulée pendant la journée d’hier à Kigali. Le couple présidentiel a participé à toutes les manifestations s’inscrivant dans le cadre de cet évènement, aux côtés du couple Kagamé et de tout le peuple rwandais. Andry et Mialy Rajoelina se sont recueillis devant une gerbe de fleurs placée au « Kigali Genocide Memorial » pour rendre hommage aux victimes de ce massacre qui avait duré plus de trois mois, du 7 avril au 15 juillet 1994. Leur présence à Kigali lors de cette journée de commémoration témoigne les liens d’amitié et de fraternité entre les deux présidents mais aussi entre les peuples des deux Nations. En début de matinée, le couple présidentiel était aussi présent au Mémorial de Gisozi où le président rwandais a allumé une flamme de souvenir qui restera allumer pendant 100 jours.
Invités de marque
Les commémorations se sont ensuite poursuivies au BK Arena de Kigali, en présence de plusieurs milliers d’invités de marque dont l’ancien président des Etats-Unis Bill Clinton qui était au pouvoir pendant les faits en 1994, l’ancien président français Nicolas Sarkozy, le Chef de l’Etat israélien Isaac Herzog, le ministre des Affaires Etrangères français Stéphane Séjourné, le président de la Commission de l’Union Africaine Moussa Faki Mahamat, ainsi que les descendants des victimes et de ceux qui ont perdu la vie pendant ces tueries. Plusieurs autres présidents africains ont également fait le déplacement au Rwanda pour assister au 30ème anniversaire du génocide contre les tutsis, en l’occurrence le président de l’Afrique du Sud, le président du Congo, celui du Bénin, de l’Ouganda, du Nigéria, du Togo, de l’Ethiopie, de la Tanzanie, de la Mauritanie, de la Mozambique, ainsi que d’autres Chefs d’Etat et de gouvernement d’autres pays du Continent africain.
« Se souvenir »
Les 100 jours de violences ont fait entre 800 000 à 1 million de victimes. Pour rendre hommage à ces derniers, la musique ne sera pas autorisée au Rwanda, ni dans les lieux publics ni à travers les radios pendant 7 jours. Par ailleurs, les évènements sportifs et les films seront aussi interdits de diffusion à la télévision, sauf ceux liés à la commémoration. Et ce, conformément au « Kwibuka 30 » qui veut-dire « se souvenir ». Les commémorations vont s’étaler sur 100 jours, en symbole de la durée des tueries. Dans son discours lors de l’évènement au BK Arena de Kigali, le président Paul Kagamé a pointé du doigt la Communauté internationale pour son inaction pendant le génocide. « La Communauté internationale nous a tous laissé tomber que ce soit par mépris ou par lâcheté », a-t-il martelé.
Davis R
A son retour, le petit dictateur pourra aussi fêter les 15 ans de génocide qu’il fait subir aux Malgaches.
Un devoir de mémoire qui se doit d’être salué par tous ceux épris de liberté, de justice et de souveraineté.
Un devoir de mémoire qui souligne parfaitement les malheurs engendrés par la puissance coloniale et le mépris des autochtones.
Un devoir de mémoire qui ramène en surface le silence assourdissant de la ,soit disant, communauté internationale si tant est que en pratique comme en théorie , le droit à la vie est un droit inné, inaltérable , inaliénable , inviolable .
Le Moyen Orient aujourd’hui est porteur du triste exemple d’ un certain vécu.Trente ans étant trop loin.
Par contre , j’en connais des magistrats malgaches de Madagascar parmi mes amis qui ont jugé l’affaire Hutus c/ Tutsis, à Rwanda en 1994.,..et c’est tout en leur honneur et en l’honneur de Madagascar qu’ils ont pu accompli leur mission de juge et non parti puisque ce n’était pas du tout de la sinécure, croyez-le moi!!!!