Cela fait 41 ans que Midi Madagasikara occupe sa place de pionnier dans le monde de la presse malgache. C’est le 18 août 1983 que parut le premier numéro de notre quotidien dans un monde où l’information était corsetée par la censure. L’accueil du public fut chaleureux et notre journal se constitua très vite un lectorat fidèle. Son équipe rédactionnelle trouva très vite ce ton de libre penseur qu’elle n’a jamais quitté depuis et qui lui permet d’être un doyen respecté du milieu journalistique malgache.
41 ans, l’âge de la maturité pour Midi
Midi Madagasikara a été un témoin lucide de ces 41 ans d’histoire, traversés par Madagascar. L’équipe de ses débuts a disparu et a laissé place à une relève qui a fait évoluer le journal. Il reste quelques anciens qui accompagnent la jeune génération en place et lui permet de garder cette flamme du journalisme, inculquée par la fondatrice du journal, Mme Marthe Rajaofera Andriambelo. Notre organe de presse s’est voulu, dès le début, un quotidien d’information s’adressant à un lectorat regroupant toutes les couches de la société. Il a atteint très vite cet objectif et occupe une place prépondérante dans le monde de la presse malgache d’aujourd’hui. Il a su garantir son indépendance grâce à la fidélité de ses annonceurs et il est apprécié pour sa ligne éditoriale reflétant ce souci de proposer une information objective et non partisane. Il a su évoluer avec son temps et dispose des moyens techniques les plus modernes. Aujourd’hui, Midi Madagasikara n’est plus seul. C’est un groupe qui comprend Gazetiko, un quotidien en langue malgache, Midi flash, le magazine au ton plus libre et Hebdo Soa, l’hebdomadaire pour la famille. Ces 41 ans ont permis à Midi Madagasikara de grandir moralement et intellectuellement. C’est une société où ses membres sont perpétuellement remis en question. Elle a atteint l’âge de la maturité et s’apprête à suivre le même chemin pour les 41 prochaines années.
Patrice RABE.
Si le canard peut borner 41 piges aujourd’hui, c’est que beaucoup ont apporté leur pierre à l’édifice sous formes diverses et ce, en dépit des monts et vallées à traverser.
» Ny ela,maray roa » entend on dire pour justifier un mariage de raison; tel, celui entre la presse et l’ auditoire. Un jour faste que viendra consolider un cortège de génération. Hip ! Hip ! Hip !