Cette affaire, actuellement en cours de traitement devant le tribunal de première instance de Toliara, remonte au 7 avril 2023, lorsque 43 tortues protégées ont été découvertes et saisies au domicile d’un particulier dans le quartier de Tsinengea. Quatre personnes ont été arrêtées et poursuivies pour braconnage et trafic d’animaux protégés. Trois d’entre elles ont comparu devant le tribunal pour être jugées le 2 mai dernier. Cependant, l’audience a été reportée au 6 juin 2023 à la suite de la demande de l’ONG Turtle Survival Advice (TSA), qui réclame une enquête approfondie sur cette affaire. En effet, l’ONG a constaté que 38 de ces tortues provenaient de la réserve d’Itampolo, dont elle est responsable.
Le « Dinabe » négligé : Il convient de noter qu’une convention collective visant à protéger ces animaux a déjà été instaurée dans la région d’Atsimo-Andrefana. Baptisée « Dinabe » et ayant obtenu l’approbation du tribunal de première instance de Toliara pour entrer en vigueur en 2022, cette institution aurait dû être appliquée dans cette affaire. Le « Dinabe » est mis en place au niveau de chaque fokontany, commune, district et région, et son rôle est de mener des enquêtes relatives à ce type de délit. Cette procédure aurait dû être suivie avant même que l’affaire ne soit portée devant la justice, afin de faciliter la poursuite des suspects. Malheureusement, cette étape n’a pas été respectée. C’est pourquoi le TSA réclame l’application du « Dinabe » pour résoudre ce problème de vol de tortues dans la réserve d’Itampolo.
T.M.
» DINABE « , dites vous.
A priori et en amont, son rôle ne serait-il pas d’ informer et d’éduquer les simples citoyens de ne pas s’adonner aux traffics et pillages de produits et de biens nationaux ?
Si on veut être riche, mieux vaut savoir protéger et préserver le riche environnement naturel dont la grâce céleste nous a remis.
Dinabe comme tribunal….!!!
oh que c’est du bonnet blanc et blanc bonnet.
Si ces entités avaient une once de sincérité, tous ces trafics de richesses et de biodiversité seraient stoppé net…
En effet, le saccage et trafics de toutes les richesses et biodiversité ne se sont jamais arrêté. Trop forts en pillage et en destruction des biens communs,
l’appât du gain, l’agent facile, la corruption, l’égoïsme, la courte vue, le manque d’éducation mais pauvre en esprit clairvoyant.