Antananarivo s’apprête à devenir le centre de l’attention régionale en août prochain. Madagascar accueillera pour la première fois, le sommet des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC). Ce sera la 45ème édition de cet événement majeur, succédant à celui qui s’était tenu en août 2024 à Harare, au Zimbabwe.
Ce sommet constitue une première pour Madagascar, qui aura l’honneur d’accueillir les dirigeants des 16 États membres de la SADC. Parmi eux, des pays influents de la région tels que l’Afrique du Sud, l’Angola, le Botswana, la Tanzanie et la République démocratique du Congo. Le président malgache, Andry Rajoelina, profitera de cette opportunité pour marquer un tournant dans le rôle de Madagascar au sein de la région. Il succédera à son homologue zimbabwéen, Emmerson Dambudzo Mnangagwa, à la présidence tournante de la SADC.
Le sommet d’août interviendra dans un contexte particulier, suite à la réunion extraordinaire tenue le 20 novembre dernier à Harare. Cette réunion avait été convoquée pour examiner la situation sécuritaire dans la région, mettant en évidence les défis persistants de stabilité politique et de paix auxquels certains États membres sont confrontés. Ces questions seront vraisemblablement au cœur des discussions à Antananarivo.
En tant que principal organe directeur de la Communauté, le Sommet de la SADC joue un rôle essentiel dans l’orientation et le contrôle des activités de l’organisation. L’événement comprendra également plusieurs réunions de haut niveau, notamment la réunion extraordinaire de la Troïka du sommet de l’organe de la SADC, qui sera dirigée par le prochain président de l’organe de coopération en matière de politique, de défense et de sécurité. Les rencontres des hauts fonctionnaires de la SADC, du Comité ministériel de l’Organe et du Conseil des ministres, sont aussi dans l’agenda durant ce sommet.
Rija R.
