Il s’appelait le CCAC ou Centre Culturel Albert Camus avant de devenir l’Institut Français de Madagascar ou IFM en 2010. 50 ans après son ouverture, il nous fait partager de nombreux souvenirs heureux. La soirée souvenir de samedi dernier a permis de retrouver les grands moments de ce demi-siècle de cheminement culturel.
Pour les Malgaches en général et les Tananariviens en particulier, le CCAC est l’endroit où rayonne la culture française. Au fil des ans, le centre culturel Albert Camus a permis au plus grand nombre d’avoir une ouverture sur le monde, en lui permettant de vivre les mêmes émotions que le public français. De grandes vedettes de la chanson, du théâtre ou de la littérature sont venues à Madagascar. C’est tous ces souvenirs que cette « nuit 64 » de samedi dernier à l’IFM a évoqué. L’entrée était libre et ceux qui sont venus ont redécouvert les étapes les plus marquantes de ces 50 années, en allant d’une salle à l’autre.
Soirée conviviale. Artistes, membres du personnel et amis de l’IFM ont partagé le plaisir d’une atmosphère chaleureuse. Accueillis à l’entrée par le directeur de l’IFM, Denis Bisson, ils ont été tout de suite guidés vers les différentes salles où ils ont pu apprécier à travers les affiches une rétrospective de ce passé culturel du centre. Au rez-de chaussée, la convivialité était de mise dans l’espace bar où on pouvait siroter tranquillement sa boisson. Il en était de même à l’espace Thé/café de la médiathèque. La boite à mémoire au studio a permis de découvrir 50 ans de partage, de programmation, d’ateliers, de fêtes, de spectacles, d’expositions. La grande salle de spectacle du rez-de-chaussée a été transformée en cabaret où Joëlle Claude et ses musiciens ont fait trois sets très appréciés par un public de mélomanes.
Rétrospective. Les projections de moments marquants de l’actualité culturelle ont permis de retrouver de grandes vedettes de la musique. L’arrivée de Jacques Brel à Ivato ou celle des Surfs ou le départ pour la France du groupe CCC guitare, un groupe très célèbre des années soixante. Dans le même contexte, l’on pouvait aussi se plonger dans cette atmosphère des « sixties » avec le dancing du DJ Mily à la salle de conférence.
Patrice RABE