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samedi, mai 10, 2025
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55 ans du Fivondronana Radama : Une stèle et des tenues comme objectifs

Des dirigeants et des membres du « Kiadin’i Madagasikara - Fivondronana Radama ».
Des dirigeants et des membres du « Kiadin’i Madagasikara – Fivondronana Radama ».

Cette année, le Kiadin’i Madagasikara – Fivondronana Radama célèbre ses 55 ans d’existence. Un culte œcuménique s’est tenu samedi dernier, à la Chapelle Militaire de Betongolo, pour marquer le coup d’envoi de cette célébration. Selon le pasteur qui a dirigé la Messe «le Fivondronana Radama devrait être fier, puisque de nombreuses personnalités y ont été issues». Toutes les «Fivondronana» issues de la section «Radama» comme celle de Nanisana, de Bemasoandro,… ont été venues assister à cette grande cérémonie. Selon la cheftaine Lanto Raharinosy, «Durant les 55 ans d’existence, il y avait des moments où nous étions un peu silencieux. Mais le Kiadin’i Madagasikara, fivondronana Radama a toujours existé et nous poursuivons ce que nos anciens ont commencé». Le directeur de la Planification du Ministère de la Jeunesse, Faly Razanamparany, a ouvert officiellement le jubilé. A noter que la marraine de cette célébration est la Première Dame, Voahangy Rajaonarimampianina. Les manifestations s’étaleront toute l’année. Outre cette cérémonie d’ouverture, pendant le mois de l’enfance en juin, le «Fivondronana Radama» organisera un jeu scout intitulé «lalao malagasy». «Nous allons mettre en avant les jeux typiquement malgaches ainsi que leurs valeurs, comme le katro, le tandrimo ou encore le kindrindriana fahiny,… Cette manifestation est ouvert au public», rajoute la cheftaine. Un déjeuner dansant sera également à l’affiche dont le principal objectif est de récolter assez de fonds pour acheter des tenues aux membres du «Fivondronana». «Au total, 200 jeunes de 3 à 20 ans sont membres. La majorité est issue des écoles publiques et donc vient de familles très modestes, qui n’ont pas les moyens d’offrir des tenues à leurs enfants. D’ailleurs, le manque de tenues les ont souvent empêchés de participer activement aux activités», souligne Lanto Raharinosy.

Nirina Rasoanaivo

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