Un faux policier a été arrêté en flagrant délit de racket sur un homme qui transportait un téléviseur à écran plat aux 67 ha. L’imposteur avait l’habitude de prendre de force les téléphones portables vendus sur les lieux. Son mode opératoire consistait à réclamer des papiers que ces marchands ne possédaient pas, puis emmenait avec lui les téléphones à vendre. Personne n’a osé intervenir et tous n’y voyaient que du feu car il se faisait passer pour un policier de la brigade criminelle. Cette fois-ci, un vrai policier en tenue civil du CSP7 l’a surpris en train de commettre son forfait. Le faux policier était en train de demander à un homme détenant un écran plat de lui montrer les papiers de l’appareil, mais la victime n’était pas en possession de ces derniers. Habitué à abuser de ses victimes, il a tenté de s’emparer de l’objet. Cette fois, ses méfaits ont été empêchés à la dernière minute grâce à l’intervention d’un policier qui se trouvait dans les parages. En deux semaines, les forces de l’ordre ont mis la main sur deux faux policiers. La semaine dernière, les gendarmes de la brigade Tana-ville ont arrêté un faux policier nommé « Zo Bodika » détenant un pistolet et une fausse carte professionnelle. Face à ces usurpateurs de fonction, les forces de l’ordre tiennent à rappeler que le public se réserve le droit de réclamer des pièces justificatives à toute personne les interpellant. L’usurpation de fonction est un délit sanctionné par trois à cinq ans d’emprisonnement. Parmi les fonctions publiques les plus choisies par les imposteurs figurent celle de magistrat, de fonctionnaire de police, d’huissier de justice, de notaire, de fonctionnaire de ministère, de greffier et d’autorités militaires. Après son déferrement au parquet, le faux policier a été placé sous mandat de dépôt à Antanimora.
Yv Sam
