Une belle opportunité pour les finances de l’État et le secteur énergétique
L’Assemblée nationale a adopté hier deux projets de loi autorisant la ratification d’accords de prêts relatifs au Programme d’Appui à la Gestion Financière et à la Résilience Économique (PAGFRE – Phase 1).
D’un montant total de 50 millions d’unités de compte, soit environ 67 millions de dollars, ces financements revêtent une importance capitale pour l’économie malgache. Ils visent à renforcer la gestion des finances publiques et à améliorer la résilience économique du pays, avec un accent particulier sur la gouvernance financière et le secteur énergétique.
Bouffée d’oxygène. Ces financements se répartissent entre deux sources : 20 millions d’UC accordés par le Fonds Africain de Développement (FAD) et 30 millions d’UC par la Facilité d’Appui à la Transition (FAT). Ce soutien constitue une véritable bouffée d’oxygène pour l’économie nationale. En effet, il renforcera non seulement le budget 2024, mais il permettra également de mettre en œuvre des réformes économiques cruciales.
Le programme vise également à stimuler les investissements privés et à améliorer les performances de la JIRAMA. Ces réformes contribueront à une croissance économique inclusive tout en renforçant la résilience de Madagascar face aux défis futurs.
L’objectif principal du PAGFRE est de consolider la stabilité macroéconomique de Madagascar. Cela se traduira par une augmentation de l’espace budgétaire et par l’allocation de ressources supplémentaires aux secteurs prioritaires, comme celui de l’énergie. Ce soutien budgétaire général vise ainsi à promouvoir une croissance durable et inclusive à long terme.
Secteur de l’énergie. Dans le cadre de ces financements, des réformes majeures seront mises en œuvre. Il s’agit notamment de l’optimisation des recettes fiscales, afin d’accroître les revenus de l’État; le renforcement de l’efficacité des dépenses publiques, en privilégiant une gestion transparente et responsable ; la lutte contre la corruption, grâce à des outils innovants, tels que le Système d’Administration Fiscale Intégré (SAFI) et un registre des bénéficiaires effectifs.
Le secteur de l’énergie occupe une place centrale dans ce programme. L’objectif est de renforcer la gouvernance énergétique en améliorant la transparence et l’efficacité des opérateurs, notamment la JIRAMA.
D’ici 2025, la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique passera de 45% à 55%. Cette transition énergétique vise à réduire les coûts de production, rendant ainsi l’économie malgache plus compétitive.
Pression fiscale et objectifs économiques. Le programme fixe également des objectifs ambitieux: augmenter le taux de pression fiscale, de 12,2% à 13% du PIB, grâce à une meilleure mobilisation des ressources fiscales ; améliorer la gouvernance économique, avec une progression de la note EPIP (Évaluation des Politiques et Institutions des Pays) de 3,1 à 3,3, reflétant une gestion publique plus performante ; stimuler l’investissement privé, qui devrait passer de 25,3% à 29% du PIB, pour soutenir la croissance économique ; optimiser les performances de la Jirama, avec un objectif de taux de recouvrement de 60%. Ces objectifs sont rendus possibles grâce à des mesures préalables déjà mises en œuvre par le gouvernement, témoignant de sa volonté de mieux gérer les aides publiques au développement.
R.Edmond
67 millions de dollars pour quand?? a tana pas d’eau et pas de courant.
Ouf’ une.bouee de sauvetage pour sauver les meubles……
Sacré régime qui pleure……..et mendie comme comme ces gens dans les rues.
Honte à vous gouvernants