
« Les sacrifices des martyrs ne seront pas vains ». C’est ce qu’a réitéré le président Andry Rajoelina hier durant la cérémonie commémorative de la tuerie du 7 février. Comme chaque année, le numéro Un de la « révolution orange » est revenu sur le lieu de la fusillade à Ambohitsorohitra, où une cérémonie très sobre a été organisée hier à la mémoire des 48 victimes, ainsi que des centaines de blessés. Le chef de l’Etat a déposé une gerbe de fleurs devant la stèle du 7 février. Onze ans après, les fidèles partisans du mouvement populaire de 2009 et les proches des victimes regroupés au sein de l’association AV7, gardent encore la ferveur et la conviction.
Preuve de solidarité. Une centaine d’entre eux étaient présents à Ambohitsorohitra hier, tous vêtus de blanc. Et ce, en guise de respect à ceux qui ont perdu la vie pendant cette tuerie. Tous sont d’accord sur le fait que onze ans après les évènements de 2009, les changements escomptés n’ont pas encore été atteints. Le président Andry Rajoelina a incité tout un chacun à faire preuve de solidarité pour y parvenir. « Afin d’honorer la mémoire des victimes, il est de notre devoir de se donner la main, et d’avancer ensemble pour mener le pays sur la voie de l’émergence », a-t-il soutenu. Après la cérémonie à Ambohitsorohitra, ceux qui sont venus commémorer la tuerie du 7 février se sont donnés rendez-vous au Rova d’Ambohimanga pour un reboisement.
Davis R