
Journée de lutte pour la promotion et le respect des droits des femmes, journée de fête ou encore de reboisement, le jour du 8 mars 2021 a été célébré comme «il se doit», par les femmes malgaches, dans toutes les régions du pays. Célébrations, manifestations en tous genres, conférences-débats sur diverses thématiques, tout a été organisé pour marquer cette journée. Une journée durant, certaines d’entre elles ont interpellé sur les inégalités de traitement qui existent entre elles et les hommes. «Une lutte qui devrait se faire tous les jours (365) que compte une année et non durant la journée du 8 mars seulement», avance les plus ferventes d’entre elles. «Droit à l’emploi et à la maternité en même temps, droit d’allaiter partout où elles veulent, droit d’apprendre et d’accès à toutes les informations possibles pouvant lui permettre de faire des choix éclairés en toutes circonstances», quelques exemples de revendication effectuées d’un côté à l’autre du pays hier. Dans la même foulée, des syndicalistes ont, par exemple, dénoncé «l’inégalité salariale entre les femmes et les hommes qui occupent les mêmes postes et endossent les mêmes responsabilités dans les milieux de l’emploi». Les syndicalistes toujours, ont revendiqué «la nécessité pour le pays de mettre en œuvre, et ce de façon effective, les programmes et projets relatifs à la promotion du genre». Si toutes les revendications sont avancées chaque année par les «femmes guerrières» du pays, la satisfaction de celles-ci serait tributaire de la politique du pays en matière de promotion de la femme. La mise en oeuvre ne saurait se faire sans un budget spécialement dédié qui serait la parfaite manifestation de la volonté politique du pays d’asseoir ladite promotion de la femme.
José Belalahy