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dimanche, juin 29, 2025
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Mercédès Rakotomalala Ratsirahonana : « Andry Rajoelina, élu leader politique africain de l’année, un honneur pour nous »

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La directrice de communication de la Présidence, Mercédès Rakotomalala Ratsirahonana.
La directrice de communication de la Présidence, Mercédès Rakotomalala Ratsirahonana.

La directrice de communication de la Présidence, Mercédès Rakotomalala Ratsirahonana, a donné son avis concernant le président Andry Rajoelina qui a été élu leader politique africain de l’année.

En obtenant un score de 65,69%, il devance le président des Seychelles, Wavel Ramkalawan (20,48%) et le président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi (13,83%). Les résultats du vote sont affichés depuis hier sur le site du Magazine ALM (African leadership magazine) basé à Londres. Mercédès Rakotomalala Ratsirahonana estime que c’est un honneur pour nous tout en soulignant au passage que « le président Rajoelina a une vision pour le développement de l’Afrique en général et de Madagascar en particulier ». Et d’ajouter que nous « devrions être fiers de nous ».

Remise des prix

Faut-il rappeler que ce prix a été décerné par  Leadership magazine persons of the year (POTY 2024). Toujours est-il que le président Andry Rajoelina devrait donc être invité à la 14e cérémonie de remise des prix des personnalités de l’année 2024 qui aura lieu à Casablanca au Maroc les 27, 28 février 2025.

Recueillis par Dominique R.

Économie bleue : Zone d’émergence piscicole en vue, à Ambilobe

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Maquette 3D de la ZEP à aménager à Antanimihavotra, commune Mantaly Ambilobe, région Diana
Maquette 3D de la ZEP à aménager à Antanimihavotra, commune Mantaly Ambilobe, région Diana

La pisciculture est un secteur clé qui pourrait tirer la croissance dans différentes régions de la Grande île. Dans le cadre des défis des 100 premiers jours du gouvernement actuel, la création d’une Zone d’Émergence Piscicole (ZEP) est prévue à Ambilobe. 

Les habitants locaux attendent avec impatience la mise en place de cette zone. Dimanche dernier, une délégation conduite par le ministre de la Pêche et de l’Économie Bleue, Paubert Mahatante, accompagné du gouverneur de la région Diana et des autorités locales, s’est rendue à Antanimihavotra, commune Mantaly, district Ambilobe, pour visiter le site où sera aménagée la ZEP. Dotée de 35 bassins piscicoles, cette infrastructure, qui couvrira une superficie de 2,85 hectares, promet de devenir un moteur de développement économique pour la commune de Mantaly et l’ensemble du district d’Ambilobe. Ce projet ambitieux devrait permettre la production annuelle de 5 à 10 millions de poissons, exploitant ainsi pleinement les ressources naturelles locales. La mise en place de cette ZEP représente un tournant majeur pour la région, car elle réduira la dépendance à l’importation d’alevins depuis Mahajanga. En effet, l’approvisionnement en poissons deviendra plus autonome, favorisant ainsi la sécurité alimentaire et la stabilité économique de la région Diana. 

Prometteur

Outre son impact sur la sécurité alimentaire, la ZEP offre également des perspectives de développement social significatives, notamment en matière d’emploi. La création de postes de travail, en particulier pour les jeunes de la région, constituera un catalyseur pour l’économie locale et contribuera à atténuer les défis socio-économiques auxquels la communauté est confrontée. Lors de la visite sur le site, le ministre Paubert a souligné l’importance de la pisciculture en milieu rural, mettant en lumière les avantages socio-économiques et environnementaux qu’elle offre. Cette initiative s’inscrit dans une vision globale de développement durable, où la valorisation des ressources naturelles va de pair avec la création de richesse et l’amélioration des conditions de vie des populations locales. Bref, la mise en place de la Zone d’Émergence Piscicole à Ambilobe représente une opportunité sans précédent pour la région Diana. Au-delà de la simple exploitation des ressources aquatiques, ce projet incarne l’espoir d’un avenir prospère, où le développement économique rime avec préservation de l’environnement et inclusion sociale.

Antsa R.

Groupe de la BAD : Validation du cadre de collaboration par les pays membres

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Tanà : Roalahy manao fanamiana polisy manery mandoa vola

Près d’une centaine de représentants de la Banque africaine de développement (BAD) et des ministères, ainsi que des banques centrales des 54 pays membres, se sont rassemblés à Abidjan en Côte d’Ivoire, la semaine dernière. Selon l’institution financière, l’objectif principal était de valider un cadre de collaboration visant à renforcer les liens entre la BAD et ses membres pour faciliter la réalisation des programmes et projets de développement inclusif. Swazi Tshabalala, vice-présidente principale de la BAD, a soutenu l’importance cruciale de ce cadre dans son discours d’ouverture, soulignant son rôle pour mieux servir les pays africains en répondant à leurs besoins de développement. Vincent O. Nmehielle, secrétaire général du Groupe de la BAD, a également mis en avant cette collaboration, notant qu’elle renforcerait les relations et favoriserait le partage de connaissances entre les directeurs de protocole et les points focaux de la Banque.

Coordination

Le cadre de collaboration se concentre sur l’application des accords bilatéraux, abordant les statuts, les privilèges, les immunités et les exemptions pour la BAD et son personnel. La création d’un réseau entre les points focaux et les directeurs de protocole permettra d’améliorer la communication et la compréhension mutuelle, facilitant ainsi une meilleure interaction avec la Banque. Tshabalala est confiante quant au rôle de ce réseau dans la coordination des événements et activités entre les ministères des pays membres et la BAD, bien que des difficultés persistent dans certains pays hôtes en termes d’application des accords de siège. Pour remédier à cela, la BAD a annoncé la création d’une plateforme numérique sécurisée pour renforcer la communication et la collaboration. Cette validation du cadre de collaboration marque un pas significatif vers une coopération renforcée, essentielle pour la réalisation de projets cruciaux pour le bien-être des populations des pays membres de cette institution financière.

Antsa R.

OIF : Appui à l’enregistrement des faits d’état civil dans la région de Vatovavy 

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Tanà : Roalahy manao fanamiana polisy manery mandoa vola

Depuis 2021, l’OIF a apporté son appui auprès du gouvernement malgache dans la mise en œuvre de la stratégie de réforme de l’état civil. En septembre 2022, lors de son passage à Madagascar, madame la secrétaire générale de la Francophonie a manifesté son engagement en faveur d’une action à grande échelle en faveur de l’état civil à Madagascar. Le projet « état civil » étant un de ses projets phares. 

Approche

Ainsi, à la suite de l’appui des 6 partenaires œuvrant dans la réforme de l’état civil en 2022, l’OIF poursuit les efforts aux côtés des partenaires nationaux par le biais d’une approche intégrée et complémentaire : appui aux autorités malgaches afin de contribuer durablement au renforcement du système d’état civil, sensibilisation de la population sur l’importance de l’état civil pour le droit à l’identité, la formation des agents et l’enregistrement des enfants dépourvus d’identité. Il en est de même pour l’appui à l’élaboration des textes clés pour l’opérationnalisation de la réforme sur l’état civil. L’objectif pour l’OIF à travers ce projet phare « état civil » est de contribuer à l’enregistrement systématique des naissances, à travers des activités qui ont un impact pérenne auprès des populations.

Audiences foraines

La signature du protocole d’accord de subvention de ce 21 juin 2023, dans les bureaux de l’OIF, concerne l’appui de l’OIF au projet qui sera mis en œuvre dans la région de Vatovavy par l’association Aika Madagascar pour l’« Appui à l’enregistrement des faits d’état civil dans la région de Vatovavy». Les cibles du projet sont les enfants qui ne disposent pas d’actes de naissance, en particulier les filles en âge d’aller à l’école, à travers l’organisation d’audiences foraines qui permettront l’établissement de jugements supplétifs. Les responsables à tous les niveaux (fokontany, commune, région…) seront sensibilisés et formés également sur les nouvelles dispositions de la réforme de l’état civil à Madagascar.

Recueillis par Dominique R

Nécrologie du 28 juin 2025

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Crédits bancaires : Les intérêts désormais frappés d’une TVA de 20%

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Les clients des banques méritent d’être mieux informés.
Les clients des banques méritent d’être mieux informés.

Pris de court. Les clients des banques ont été surpris par le communiqué diffusé par l’Association Professionnelle des Banques (APB) relatif à l’imposition d’une TVA de 20% sur les crédits bancaires. 

Le communiqué en question informe la clientèle bancaire malgache que « conformément aux dispositions de la loi de finances 2025, les intérêts bancaires seront dorénavant soumis à une taxe sur la valeur ajoutée de 20%.

Effet rétroactif

Une surprise d’autant plus désagréable pour les clients des banques quand on sait que l’APB a décidé que la mesure en question aura un effet rétroactif. « Cette mesure est entrée en vigueur depuis le mois de janvier 2025, mais sera effectivement appliquée par les banques à partir de ce 1er juillet, avec un effet rétroactif sur tous les crédits décaissés à partir du 1er janvier », précise le communiqué de l’APB. Pour bon nombre de clients des banques, ces dernières auraient dû faire preuve de transparence depuis le début. « Si j’avais été informé par ma banque de l’existence d’une telle mesure au moment de signer mon contrat de prêt, j’aurais pris mes propres dispositions avant de décider », déplore un client qui se demande désormais comment il va faire pour payer les 20 % supplémentaires sur les intérêts de l’emprunt auquel il a souscrit.

Par ailleurs, pour certains observateurs du secteur financier, il ne devrait pas être question d’un effet rétroactif dans la mesure où, s’agissant d’une disposition légale prévue dans la loi de finances votée par le Parlement, son application par les banques aurait dû être immédiate depuis le mois de janvier. En tout cas, même si c’est déjà trop tard, les clients des banques attendent de leur part de plus amples explications. L’APB invite d’ailleurs « les clients emprunteurs à se rapprocher de leur banque respective pour toute information et/ou accompagnement nécessaire ».

Choix cornélien

Du côté de l’administration, on explique cette mesure par un souci de réduction des dépenses fiscales, plus communément appelées incitations fiscales. En effet, d’après une analyse du Fonds Monétaire International, Madagascar figure parmi les pays africains présentant un très haut niveau d’incitations fiscales dont les impacts négatifs sur les finances de l’État sont importants. « Les dépenses fiscales représentent 3 % du PIB, soit 2 000 milliards d’ariary par an », a-t-on expliqué du côté du ministère de l’Économie et des Finances. Raison pour laquelle il a été convenu avec le FMI, dans le cadre du programme au titre de la Facilité Élargie de Crédit (FEC), de procéder à une suppression de 280 milliards d’ariary de dépenses fiscales par an sur une période de trois ans.

Un choix cornélien pour les autorités financières, quand on sait que ce sont surtout des produits de consommation courante qui sont concernés par les incitations fiscales. C’est le cas notamment du riz qui représente, selon le MEF, la plus grande part des dépenses fiscales. « Le gouvernement, qui priorise les intérêts des consommateurs, n’a pas l’intention de taxer le riz, qui reste l’aliment de base de la population », a expliqué à plusieurs reprises la ministre de l’Économie et des Finances, Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison.

Le moindre mal

D’où cette option sur d’autres produits et services à taxer, dont, cette fois-ci, les intérêts des crédits bancaires. Bref, entre le riz et les crédits, le gouvernement a choisi le moindre mal.
Par ailleurs, les autorités financières nationales vont encore être obligées de continuer à procéder à ce difficile choix des dépenses fiscales à supprimer. Ce sera encore le cas dans la préparation du projet de loi de finances initiale 2026. Dans cette perspective, le ministère de l’Économie et des Finances continue de recourir au partenariat public-privé dans la prise de décisions. Ainsi, dès ce mois de juillet, un dialogue public-privé est prévu pour discuter justement de cette question cruciale des dépenses fiscales où les groupements d’opérateurs économiques auront certainement leurs mots… mais aussi leurs maux à dire.

R.Edmond.

Santé animale : Evaluation de la performance des services vétérinaires

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Le renforcement de la gouvernance de la santé animale s’impose.
Le renforcement de la gouvernance de la santé animale s’impose.

Une nouvelle analyse des écarts PVS (Performance des Services Vétérinaires) est lancée à Madagascar en collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA).

Comme son nom l’indique, il s’agit d’une évaluation stratégique de la performance des services vétérinaires en vue de renforcer les capacités nationales en matière de santé animale, de sécurité sanitaire des produits d’origine animale et de santé publique vétérinaire. Cette PVS développée par l’Organisation mondiale de la santé Animale (OMSA) constitue un outil de référence reconnu à l’échelle internationale. Il permet de mesurer de manière méthodique la performance des services vétérinaires d’un pays par rapport aux normes et standards internationaux, a-t-on appris. L’évaluation porte ainsi sur les capacités techniques, humaines, organisationnelles et financières, en identifiant les lacunes à combler pour garantir une protection sanitaire optimale des animaux et des populations.

Mise à jour

L’objectif global de cette analyse est de déterminer le niveau actuel de performance des Services vétérinaires malgaches et de définir les priorités de développement en vue de l’élaboration d’un plan d’action national, a-t-on évoqué. Il est à noter que la dernière analyse PVS effectuée par Madagascar date de 2013. Une mise à jour s’avère indispensable compte tenu de l’évolution du contexte national, des nouveaux défis sanitaires, des progrès réalisés et des priorités émergentes. Raison pour laquelle, une mission d’évaluation stratégique a été menée par des experts de l’OMSA dans le pays, pour une durée de neuf jours, et ce, dans le cadre d’une approche participative impliquant les acteurs publics et privés ainsi que les communautés du secteur vétérinaire. L’analyse des écarts PVS a ainsi permis d’examiner les capacités des services vétérinaires dans leurs domaines d’intervention clés. Il s’agit entre autres de la santé animale, de la sécurité sanitaire des aliments, de l’inspection aux frontières, des services de laboratoire, de la surveillance épidémiologique, de la logistique et de la gestion des ressources humaines. Elle a également permis d’évaluer le niveau d’alignement de Madagascar avec les standards de l’OMSA, et de proposer des actions prioritaires pour atteindre les résultats attendus, a-t-on soulevé.

Enjeu crucial

Lors de la restitution, Chassa Makonta, responsable du programme de résistance aux antimicrobiens à l’OMSA a salué le potentiel du pays en matière de couverture du réseau national des vétérinaires sur tout le territoire. Ce qui permet de relayer des informations et fournir des services essentiels aux éleveurs. Toutefois, il a insisté sur la nécessité de renforcer la capacité d’action de ce réseau, en lui allouant des moyens accrus pour organiser la prévention des maladies et répondre efficacement à l’introduction de nouvelles maladies. Dans ce contexte, le maintien du statut de Madagascar, indemne de fièvre aphteuse et de peste des petits ruminants, reste un enjeu crucial. Ce statut, qui a permis l’ouverture de marchés à l’exportation, doit être préservé et reconnu à l’échelle internationale. En outre, un accent particulier est mis sur la surveillance épidémiologique, indispensable pour lutter contre la résistance aux antimicrobiens. En somme, cette nouvelle analyse des écarts PVS 2025 représente une opportunité stratégique pour moderniser et transformer le secteur vétérinaire malgache, tout en améliorant la sécurité alimentaire et en accompagnant les filières d’élevage. Cela contribuera également à renforcer la position de Madagascar sur la scène régionale et internationale, a-t-on conclu.

Navalona R.

BEPC 2025 : 299 312 candidats inscrits dans tout Madagascar

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Les épreuves débuteront ce lundi pour les 299 312 candidats inscrits au BEPC. (photo archive)
Les épreuves débuteront ce lundi pour les 299 312 candidats inscrits au BEPC. (photo archive)

Les épreuves du Brevet d’Etudes du Premier Cycle de l’Enseignement Secondaire (BEPC) se dérouleront du lundi 30 juin au 3 juillet 2025 sur tout le territoire national. 299 312 candidats sont inscrits à cet examen sur tout le territoire national contre 299 130 en 2024 soit une hausse de 0,06%. 9 000 salles d’examen et 1 072 centres d’examen sont prévus à cet effet. 154 926 candidats sont inscrits en option A dont 152 878 pour l’Anglais, 874 pour l’Espagnol et 1 174 pour l’Allemand. 19 candidats étrangers participent à cette session 2025 et 46 ont des besoins spécifiques.

Narindra Rakotobe

Affaire d’intoxication à Ambohimalaza : Un nouveau décès, hier

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Tanà : Roalahy manao fanamiana polisy manery mandoa vola

Selon le dernier bilan datant d’hier à 12h30, un nouveau décès a été enregistré, au centre hospitalier universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona (CHU JRA) dans le cadre de l’affaire d’empoisonnement présumé, survenu le 14 juin 2025. Ce nouveau décès porte à 22 le nombre de décès survenus au CHU JRA. Par ailleurs, 18 personnes y sont encore en cours de traitement. A noter que plusieurs autres décès sont survenus dans d’autres établissements hospitaliers dans le cadre de cette affaire. 

Hanitra R.

Consommation : Les ventes de charcuteries et de certaines huiles, en chute libre

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Au moins deux filières alimentaires souffrent des conséquences des récents cas d’intoxication alimentaire survenus dans plusieurs localités de Madagascar.

Le constat est amer. Suite aux plusieurs cas d’intoxication alimentaire enregistrés dans plusieurs localités de Madagascar, ayant causé de nombreux décès et des cas d’hospitalisation, et la psychose qui s’en est ensuivie, les acteurs de la filière charcuterie et les marchands de certaines huiles assistent à une forte baisse de leurs ventes. En effet, les consommateurs, préfèrent s’abstenir de consommer ces produits, à cause des flux d’informations incriminant ces types de produits, d’une part, et faute d’être suffisamment rassurés quant à la consommabilité de ces produits, en dépit des fortes opérations de communication tentant de rassurer les consommateurs. Au grand désespoir des charcutiers qui enregistrent d’importants manques à gagner. « Les ventes sont en chute libre. Nos carnets de commandes sont vides : zéro commande depuis dix jours », déplore amèrement un fournisseur de charcuterie auprès de plusieurs grandes épiceries et restaurants dans la capitale. Les ventes de certaines huiles suivent la même tendance : les ventes sont en forte baisse. Certains charcutiers envisagent de suspendre leurs activités, momentanément, le temps que la psychose s’estompe.

Hanitra R.

Responsabilité sociétale : Plus de 1 140 bénéficiaires des actions de STAR à Tsiafajavona

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Lors de la distribution de produits de première nécessité.
Lors de la distribution de produits de première nécessité.

La société STAR a renouvelé son engagement en faveur des communautés locales en menant plusieurs actions sociales dans la commune de Tsiafajavona, district d’Ambatolampy. Le 23 juin 2025, 600 ménages ont bénéficié d’une distribution de produits de première nécessité. Une opération qui s’inscrit dans la continuité des initiatives RSE de l’entreprise. Un mois plus tôt, STAR avait déjà soutenu l’établissement d’actes de naissance pour 540 enfants de la commune, à travers une campagne de jugements supplétifs. En parallèle, STAR poursuit son projet d’implantation d’une unité de production d’eau minérale dans la région Vakinankaratra, en attente d’autorisation d’exploitation. Ce projet est porteur de promesses économiques pour la région, en termes de création d’emplois et de retombées fiscales pour les collectivités. Ces initiatives traduisent la volonté de STAR d’avoir un impact durable, tant sur le plan social qu’économique, en s’inscrivant dans une logique de proximité et de solidarité avec les territoires où elle opère.

Narindra Rakotobe

Petite enfance : Quid des investissements publics ?

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Madagascar est confronté à des réalités préoccupantes en matière de droits de l’enfant.

Une lettre ouverte, signée par plusieurs défenseurs des droits de l’enfant à l’échelle continentale, appelle les dirigeants africains à réorienter leurs politiques budgétaires vers un soutien accru à la petite enfance. Pour les signataires de ce document, qui a été publié dans le cadre de la Journée de l’Enfant Africain, cela constitue le fondement même du développement humain et économique. Pour le pays, bien que le budget national soit globalement absorbé par les secteurs sociaux, « la couverture et l’efficacité de ces dépenses pour les enfants de zéro à cinq restent très limitées. »

Défis

La lettre d’interpellation touche également Madagascar dont le sous-investissement chronique en faveur des enfants de moins de cinq ans constitue une double perte : éthique et économique. Pour un pays qui ambitionne (a fait des discours surtout) de bâtir un capital humain, solide socle de son émergence, des efforts considérables doivent être entrepris. Ce, dans la mesure où les enfants de moins de cinq ans bénéficient d’une infime part des investissements publics. Les données disponibles avancent, en effet, que le budget consacré à la nutrition (secteur clé pour les premières années de la vie) est de moins de 1,5% du budget national (2017). Par ailleurs, les dépenses de santé oscillent autour de 6%, ce qui est loin des 15% recommandés par la Déclaration d’Abuja. Repenser ces investissements est un passage obligé pour Madagascar s’il veut réellement profiter de son potentiel démographique et par conséquent améliorer les conditions de vie ainsi que le développement des enfants.

José Belalahy

07 octobre 2023 : 18 mois après, Israël pleure ses morts et milite pour la libération des otages

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Autour de 1 200 personnes ont péri lors des attaques durant la journée du 7 Octobre 2023 dans le sud d’Israël y compris les otages qui ont été tués. Une grande majorité était des civils. 18 mois après, il reste encore des otages aux mains du Hamas dont Israël réclame la libération. Nous étions au cœur de ces zones victimes des attaques terroristes.

Les traces des attaques restent intactes au kibboutz de Beeri

Un petit coin de paradis terrestre niché dans le désert du Néguev, à seulement quatre kilomètres de la bande de Gaza. Pour ses 1200 âmes, c’était un havre de paix, une communauté soudée où la vie s’écoulait, douce et fraternelle. Mais le 7 octobre 2023, l’aube s’est levée sur l’apocalypse. L’enfer a déferlé sur ce village qui ne demandait qu’à vivre.

Ce jour-là, la barbarie a montré son visage le plus hideux. Une horde de 350 terroristes du Hamas, animée par une fureur aveugle, a franchi la ligne qui sépare la vie de la mort. Ils ont envahi les allées fleuries, les maisons accueillantes, semant la terreur et le chaos. Le bilan est atroce, une blessure qui ne se refermera jamais : 101 vies fauchées sans pitié, 44 des nôtres arrachés à leurs familles, emportés comme otages.

Aujourd’hui, Beeri n’est plus qu’un village fantôme. Se promener dans ses rues est une épreuve. Le silence y est assourdissant, seulement brisé par le bruit du vent qui siffle à travers les ruines. Le paysage n’est plus que désolation. Des maisons éventrées, calcinées, dont les murs portent encore les cicatrices de la haine. Des toitures arrachées, des poutrelles de métal tordues comme des jouets d’enfant, des monceaux de tuiles brisées jonchant le sol. À l’intérieur des foyers dévastés, le spectacle est insoutenable et témoigne de la violence de l’instant. Tout est noir, couvert de cendre et de suie. C’est un effort de l’imagination que de deviner la vie d’avant.

Et pourtant, la vie était belle à Beeri. On se sentait en sécurité, malgré la proximité de la menace. Même si le kibboutz situé dans le désert de Néguev est à quelques km de la bande de gaza, grâce au Dôme de fer, le système israélien de protection aérienne, jamais aucune roquette en provenance du territoire palestinien n’était tombée sur les maisons ni n’avait blessé quiconque. Tout est bien pensé au sein, à l’appel des sirènes, chacun se rendait dans son abri aux fenêtres blindées ou dans le bunker situé aux abords des chemins.

Jeremy Abendanon, rescapé de l’attaque du 7 octobre 2023

Son regard est encore hanté par les événements du 7 octobre. Il a survécu, par miracle, alors que la mort frappait à sa porte, littéralement. Nous le rencontrons, silhouette frêle devant les vestiges de sa maison, le corps ici mais l’esprit encore prisonnier de ce jour maudit. L’émotion est palpable, sa voix se brise, mais il doit raconter. Pour que nul n’oublie.

« Il était 6h30 du matin. J’étais dans la maison avec ma femme et mes deux enfants. Puis, le bruit. Les premières alertes. Des terroristes avaient envahi le kibboutz. Sur le groupe WhatsApp de la communauté, c’était la panique totale. Les messages tombaient comme des couperets, les terroristes sont entrés dans la zone et tirent partout, Ils tuent les gens !’

Le message de ma voisine a achevé de nous plonger dans le cauchemar. Elle a écrit : ‘Ils ont tué ma fille… ils viennent d’assassiner mon mari.’ Il n’y avait plus de doute possible. C’était un massacre. Nous nous sommes précipités dans la chambre forte, notre dernier rempart. À 9h40, une explosion a fait trembler notre porte. C’étaient eux. J’ai entendu leurs cris, leurs coups sourds et répétés. J’ai su qu’ils essayaient de forcer l’entrée. Dans un geste désespéré, j’ai poussé une chaise contre la poignée, une protection dérisoire contre une haine si puissante. Ils ont essayé encore et encore. Puis, voyant que la porte tenait bon, ils ont employé la ruse la plus cruelle. Ils ont mis le feu à un rouleau de papier toilette pour essayer de nous asphyxier et nous obliger à ouvrir la porte. Je n’avais pas le choix, je devais éteindre les flammes, encore et encore. Cette scène macabre a duré une éternité, jusqu’à 15 heures. Sur WhatsApp, un souffle d’espoir : l’armée arrive ! Mais l’espoir fut de courte durée. Les terroristes étaient 350, nos soldats trop peu nombreux. Ceux qui étaient à l’étage ont fauché nos libérateurs. L’attente, l’angoisse, le silence revenu, plus terrible encore. Ce n’est qu’entre 18h30 et 19h que de nouveaux combats ont éclaté. Les soldats se battaient pour nous, pour nous arracher à cet enfer. Enfin, à 21h, le bruit assourdissant d’un tank nous a annoncé la fin du calvaire. Nous étions libres.

Mais quelle liberté ? Dehors, c’était la désolation totale. Une vision d’apocalypse. Des cadavres partout. Avec une nouvelle détonation, nous nous regroupons à 30 dans une chambre forte d’une voisine, entassés dans un abri de 3 mètres sur 3. C’est là, au milieu des pleurs et du chaos, que ma femme, qui était enceinte, a commencé à avoir des contractions. Elle a accouché à l’hôpital. Le prénom de l’enfant signifie ‘Lumière’. »

Les mémoires des otages partout en Israël

Marcher en Israël aujourd’hui, c’est croiser des centaines de regards qui vous supplient depuis des affiches. Du nord au sud, de l’est à l’ouest, dans les villes comme dans les campagnes, le pays tout entier est un mémorial à ciel ouvert. Les visages de ceux qui ont été lâchement assassinés et, surtout, de ceux qui sont encore prisonniers à Gaza, sont partout. Leur retour n’est plus seulement un espoir, c’est une prière nationale, un cri silencieux qui recouvre les murs et que chaque bouche murmure.

Leur présence hante le voyageur avant même qu’il ne pose le pied sur la terre sainte. Dès l’aéroport de Paris, leurs portraits vous interpellent. À l’arrivée à l’aéroport international David-Ben-Gourion de Tel-Aviv, ce sont des rangées entières de photos d’hommes, de femmes et d’enfants, ceintes de ce ruban jaune devenu le symbole d’un espoir qui refuse de mourir.

Sur les autoroutes et les routes nationales, le spectacle est le même. Des familles, des amis, des anonymes se tiennent debout, dignes dans leur douleur, brandissant les portraits de leurs chers disparus avec un unique message, universel et déchirant : « BringThemHomeNow » ou « Ramenez-les à la maison ».

Le cœur battant de cette attente insoutenable se trouve à Tel-Aviv. Là, en face du musée des Beaux-Arts, ce qui était une simple place est devenu la « Place des Otages ». Nuit et jour, elle vibre d’hommages, de prières et de rassemblements pour les captifs du Hamas. C’est ici que la terrible réalité des chiffres frappe de plein fouet. Sur les 53 otages qui seraient encore aux mains de leurs geôliers, à peine une vingtaine serait encore en vie. Une statistique glaçante qui se lit sur les visages graves des passants.

Pour que le monde n’oublie jamais, pour que chacun puisse ressentir, ne serait-ce qu’une fraction de leur calvaire, une reconstitution de tunnel a été construite sur la place. On y pénètre comme dans une tombe. C’est une immersion dans l’horreur de leur quotidien : l’obscurité, le froid, l’exiguïté. Une expérience terrifiante pour faire comprendre l’incompréhensible : les conditions de détention inhumaines de ceux qui, depuis des mois, sont coupés du monde et de la lumière. Un rappel brutal que derrière chaque photo, il y a une vie suspendue, une famille brisée et une nation qui attend, le souffle court.

La place du festival de la Nova en « symbole »

Il y a des lieux où la terre a trop reçu de larmes pour oublier. Le site du festival Nova en fait désormais partie. Ce 7 octobre 2023, à quelques encablures à peine du kibboutz de Beeri, attaqué aussi, par le Hamas, la jeunesse du monde entier s’était donné rendez-vous. La musique électronique pulsait, les cœurs battaient à l’unisson, les corps dansaient pour célébrer la vie dans une communion joyeuse et insouciante. C’était une ode à la vie.

En l’espace de quelques minutes, le fracas de l’apocalypse. Le son des basses a été brutalement étouffé par les rafales haineuses des terroristes du Hamas. Le rêve a viré au cauchemar éveillé. La fête s’est noyée dans le sang. Le bilan est une hécatombe : 365 morts en pleine insouciance, 44 autres âmes arrachées à la fête, kidnappées. Pour ceux qui tentaient de fuir la folie meurtrière, le piège était parfait, mortel. La route 232, unique échappatoire, était devenue une souricière contrôlée par les assaillants. Actuellement, on la surnomme la route de la mort.

Aujourd’hui, sur le site du drame, la musique s’est tue à jamais. La fête a laissé la place à un silence lourd, un recueillement infini. Ce qui fut une piste de danse est devenu un sanctuaire, un symbole poignant de cette jeunesse sacrifiée sur l’autel de la barbarie. Le long des chemins de terre, des centaines de photos vous dévisagent. Ce sont leurs visages, ceux des sœurs, des amis, des familles qui étaient venus danser jusqu’au bout de la nuit et qui sont allés, tragiquement, jusqu’au bout de leur vie. Pour que chaque âme ne soit pas oubliée, un arbre est planté. Au centre de ce champ de douleurs, une grande scène a été aménagée en hommage au DJ Kido, l’un des artistes qui animait la fête. Sur sa console de mixage, là où ses doigts faisaient danser les foules, reposent aujourd’hui des pierres, symboles funéraires poignants. Chaque pierre, posée là par un proche, est une larme qui ne sèche pas, un requiem déchirant pour une fête qui ne devait jamais s’arrêter.

Cimetières de voitures pour rappeler les vies

Pour l’État hébreu, la sacralité de la vie et le devoir de mémoire constituent des piliers fondamentaux de l’existence nationale. Une réalité tangible et tragique se matérialise dans le sud du pays, sur la route « 232 », un axe routier devenu tristement célèbre qui mène vers Sderot, non loin de la bande de Gaza. Sur le bas-côté, un cimetière de voitures à ciel ouvert a été aménagé, exposant les carcasses de plus de 1 850 véhicules endommagés et calcinés. Ces tôles froissées et noircies sont les vestiges silencieux de l’attaque sanglante du 7 octobre 2023.

Chaque véhicule représente une histoire brisée, un ou plusieurs destins fauchés. Ce lieu de désolation est devenu un point de recueillement pour des visiteurs venus du monde entier, désireux de rendre hommage à la mémoire des nombreuses vies innocentes perdues. Parmi les récits qui émergent de ce champ de ruines, l’histoire d’une ambulance a particulièrement ému l’opinion. Un père et sa fille en fauteuil roulant, piégés sur le site du festival Nova, avaient trouvé refuge dans ce qui devait être un véhicule de secours. Selon les témoignages recueillis, les assaillants se sont acharnés, faisant en sorte que nul ne puisse s’échapper de l’habitacle, scellant ainsi le sort tragique de ses occupants. Un drame qui illustre avec une poignante acuité l’horreur de cette journée.

Dossier réalisé par Tanjona Harijaona

Tragédie sur la Rn2 : Un mort et quatre blessés dans un accident de semi-remorque

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Le tracteur de la remorque a été complètement détruit.
Le tracteur de la remorque a été complètement détruit.

Un accident routier, d’une gravité alarmante, a secoué la Route Nationale 2 (RN2) ce mardi 24 juin 2025 vers 17h50. Un semi-remorque, effectuant la liaison entre Antananarivo et Toamasina, a violemment quitté la chaussée au point kilométrique 35+20, précisément à Antampon’i Maharidaza, une zone rurale de la commune de Nandihizana, district de Manjakandriana. Le véhicule a basculé dans un ravin d’environ 300 mètres, laissant derrière lui un tableau désolant. Le bilan humain est lourd. L’aide-chauffeur du camion a été tué sur le coup. Son corps est resté piégé sous la masse du véhicule. Quatre autres personnes ont été blessées, dont le conducteur. Les victimes comprenaient des adultes et un enfant de deux ans, illustrant la diversité des passagers et la brutalité de l’impact.

Dès l’alerte, cinq gendarmes de la brigade de Carion se sont rendus sur les lieux pour organiser les secours. Les blessés ont été rapidement acheminés vers le Centre de Santé de Base (CSB II) de Carion pour une prise en charge d’urgence. Trois des blessés, nécessitant des soins plus spécialisés, ont par la suite été transférés à l’Hôpital Joseph Ravoahangy-Andrianavalona (HJRA) d’Antananarivo. Les premières analyses suggèrent une double cause à ce drame : une défaillance technique majeure, en l’occurrence la rupture de la rotule de direction, rendant le camion incontrôlable, et une vitesse potentiellement excessive dans cette section de route pourtant droite. La brigade de gendarmerie de Carion est chargée de l’enquête pour élucider les circonstances exactes de cet accident tragique et déterminer les responsabilités.

T.M.