La directrice de communication de la Présidence, Mercédès Rakotomalala Ratsirahonana.
La directrice de communication de la Présidence, Mercédès Rakotomalala Ratsirahonana.
La directrice de communication de la Présidence, Mercédès Rakotomalala Ratsirahonana, a donné son avis concernant le président Andry Rajoelina qui a été élu leader politique africain de l’année.
En obtenant un score de 65,69%, il devance le président des Seychelles, Wavel Ramkalawan (20,48%) et le président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi (13,83%). Les résultats du vote sont affichés depuis hier sur le site du Magazine ALM (African leadership magazine) basé à Londres. Mercédès Rakotomalala Ratsirahonana estime que c’est un honneur pour nous tout en soulignant au passage que « le président Rajoelina a une vision pour le développement de l’Afrique en général et de Madagascar en particulier ». Et d’ajouter que nous « devrions être fiers de nous ».
Remise des prix
Faut-il rappeler que ce prix a été décerné par Leadership magazine persons of the year (POTY 2024). Toujours est-il que le président Andry Rajoelina devrait donc être invité à la 14e cérémonie de remise des prix des personnalités de l’année 2024 qui aura lieu à Casablanca au Maroc les 27, 28 février 2025.
Maquette 3D de la ZEP à aménager à Antanimihavotra, commune Mantaly Ambilobe, région Diana
Maquette 3D de la ZEP à aménager à Antanimihavotra, commune Mantaly Ambilobe, région Diana
La pisciculture est un secteur clé qui pourrait tirer la croissance dans différentes régions de la Grande île. Dans le cadre des défis des 100 premiers jours du gouvernement actuel, la création d’une Zone d’Émergence Piscicole (ZEP) est prévue à Ambilobe.
Les habitants locaux attendent avec impatience la mise en place de cette zone. Dimanche dernier, une délégation conduite par le ministre de la Pêche et de l’Économie Bleue, Paubert Mahatante, accompagné du gouverneur de la région Diana et des autorités locales, s’est rendue à Antanimihavotra, commune Mantaly, district Ambilobe, pour visiter le site où sera aménagée la ZEP. Dotée de 35 bassins piscicoles, cette infrastructure, qui couvrira une superficie de 2,85 hectares, promet de devenir un moteur de développement économique pour la commune de Mantaly et l’ensemble du district d’Ambilobe. Ce projet ambitieux devrait permettre la production annuelle de 5 à 10 millions de poissons, exploitant ainsi pleinement les ressources naturelles locales. La mise en place de cette ZEP représente un tournant majeur pour la région, car elle réduira la dépendance à l’importation d’alevins depuis Mahajanga. En effet, l’approvisionnement en poissons deviendra plus autonome, favorisant ainsi la sécurité alimentaire et la stabilité économique de la région Diana.
Prometteur
Outre son impact sur la sécurité alimentaire, la ZEP offre également des perspectives de développement social significatives, notamment en matière d’emploi. La création de postes de travail, en particulier pour les jeunes de la région, constituera un catalyseur pour l’économie locale et contribuera à atténuer les défis socio-économiques auxquels la communauté est confrontée. Lors de la visite sur le site, le ministre Paubert a souligné l’importance de la pisciculture en milieu rural, mettant en lumière les avantages socio-économiques et environnementaux qu’elle offre. Cette initiative s’inscrit dans une vision globale de développement durable, où la valorisation des ressources naturelles va de pair avec la création de richesse et l’amélioration des conditions de vie des populations locales. Bref, la mise en place de la Zone d’Émergence Piscicole à Ambilobe représente une opportunité sans précédent pour la région Diana. Au-delà de la simple exploitation des ressources aquatiques, ce projet incarne l’espoir d’un avenir prospère, où le développement économique rime avec préservation de l’environnement et inclusion sociale.
Près d’une centaine de représentants de la Banque africaine de développement (BAD) et des ministères, ainsi que des banques centrales des 54 pays membres, se sont rassemblés à Abidjan en Côte d’Ivoire, la semaine dernière. Selon l’institution financière, l’objectif principal était de valider un cadre de collaboration visant à renforcer les liens entre la BAD et ses membres pour faciliter la réalisation des programmes et projets de développement inclusif. Swazi Tshabalala, vice-présidente principale de la BAD, a soutenu l’importance cruciale de ce cadre dans son discours d’ouverture, soulignant son rôle pour mieux servir les pays africains en répondant à leurs besoins de développement. Vincent O. Nmehielle, secrétaire général du Groupe de la BAD, a également mis en avant cette collaboration, notant qu’elle renforcerait les relations et favoriserait le partage de connaissances entre les directeurs de protocole et les points focaux de la Banque.
Coordination
Le cadre de collaboration se concentre sur l’application des accords bilatéraux, abordant les statuts, les privilèges, les immunités et les exemptions pour la BAD et son personnel. La création d’un réseau entre les points focaux et les directeurs de protocole permettra d’améliorer la communication et la compréhension mutuelle, facilitant ainsi une meilleure interaction avec la Banque. Tshabalala est confiante quant au rôle de ce réseau dans la coordination des événements et activités entre les ministères des pays membres et la BAD, bien que des difficultés persistent dans certains pays hôtes en termes d’application des accords de siège. Pour remédier à cela, la BAD a annoncé la création d’une plateforme numérique sécurisée pour renforcer la communication et la collaboration. Cette validation du cadre de collaboration marque un pas significatif vers une coopération renforcée, essentielle pour la réalisation de projets cruciaux pour le bien-être des populations des pays membres de cette institution financière.
Depuis 2021, l’OIF a apporté son appui auprès du gouvernement malgache dans la mise en œuvre de la stratégie de réforme de l’état civil. En septembre 2022, lors de son passage à Madagascar, madame la secrétaire générale de la Francophonie a manifesté son engagement en faveur d’une action à grande échelle en faveur de l’état civil à Madagascar. Le projet « état civil » étant un de ses projets phares.
Approche
Ainsi, à la suite de l’appui des 6 partenaires œuvrant dans la réforme de l’état civil en 2022, l’OIF poursuit les efforts aux côtés des partenaires nationaux par le biais d’une approche intégrée et complémentaire : appui aux autorités malgaches afin de contribuer durablement au renforcement du système d’état civil, sensibilisation de la population sur l’importance de l’état civil pour le droit à l’identité, la formation des agents et l’enregistrement des enfants dépourvus d’identité. Il en est de même pour l’appui à l’élaboration des textes clés pour l’opérationnalisation de la réforme sur l’état civil. L’objectif pour l’OIF à travers ce projet phare « état civil » est de contribuer à l’enregistrement systématique des naissances, à travers des activités qui ont un impact pérenne auprès des populations.
Audiences foraines
La signature du protocole d’accord de subvention de ce 21 juin 2023, dans les bureaux de l’OIF, concerne l’appui de l’OIF au projet qui sera mis en œuvre dans la région de Vatovavy par l’association Aika Madagascar pour l’« Appui à l’enregistrement des faits d’état civil dans la région de Vatovavy». Les cibles du projet sont les enfants qui ne disposent pas d’actes de naissance, en particulier les filles en âge d’aller à l’école, à travers l’organisation d’audiences foraines qui permettront l’établissement de jugements supplétifs. Les responsables à tous les niveaux (fokontany, commune, région…) seront sensibilisés et formés également sur les nouvelles dispositions de la réforme de l’état civil à Madagascar.
Le Nord est fier de sa langue maternelle. Faisant partie intégrante de sa culture, elle la revendique car le parler antakarana, pour ces concitoyens a une valeur inestimable.
# Célébration
Le 18 juin à Nosy Be, une conférence sur le sujet sera donnée au lycée mixte à 7 h, tandis qu’à Ambilobe, la Maison des personnes âgées sera le siège du débat sur la langue malgache et ses enjeux. Le 21 juin prochain, la grande Maison de la Communication et de la Culture Banja à Antsiranana abritera une manifestation culturelle avec les écrivains et poètes tavaratra suivie de divers interventions des artistes locaux. Le 28 juin, le Centre des Jeunes Miaraka hébergera des activités notamment le kabary, la représentation théâtrale des talents en collaboration avec COPE italien. En dehors de ces organisations, des émissions consacrées à la langue malgache seront diffusées par les radios publiques dans les cinq districts de la région DIANA. Tous les samedis après-midi, des animateurs seront conviés à expliquer des vocabulaires malgaches.
Momo Jaomanonga, l’écrivain-poète engagé.
#De l’antsa à l’écrit
Le parler du Triangle du nord est constitué de trois dialectes, à l’est le Betsimisaraka, à l’ouest le Sakalava bemihisatra et bemazava, au centre l’Antakarana. Bien entendu ce mélange s’avère une richesse. De surcroît, les habitants s’entendent très bien. Certes, la littérature est orale, basée sur les chants du terroir, décrivant l’ambiance du quotidien, et le jijy composé de rimes improvisées et rythmées ainsi que le gomalahy signifiant chœur d’hommes. Ces arts ont perduré, traversent les époques, depuis la période précoloniale jusqu’en 1950. Les instruments de musique utilisés étaient le tambour, et l’accordéon. Selon Daniel Jery, un apprenti musicien, descendant d’un griot d’Iharana : « Il a fallu attendre les années 1950 pour que les mélomanes des villages environnants puissent gratter pour la première fois une guitare. 20 ans après, l’avènement des instruments électriques ont révolutionné la musique dans le nord ». En effet, la mélodie composée n’était que le décor, les auditeurs écoutaient surtout les paroles. Le fond littéraire s’avère une diversité linguistique. En revanche, rares étaient des auteurs tavaratra dans les années 1970-1980, au-delà de ceux qui écrivent en français. Le premier livre scolaire écrit par un natif était Jao sy Mboty. Les ouvrages en parler antakarana ou en sakalava étaient quasi-inexistants. Néanmoins, les érudits ont effectué des recherches sur la phonétique. Celle-ci, jusqu’à présent, est souvent remise sur la table de débat.
Tom Poezy, le benjamin plein d’espoir.
#Les écrivains du moment
Les avis des enseignants chercheurs divergent ! En parallèle, la génération 1990, en l’occurrence les passionnés des belles-lettres, se veut innovatrice. Ayant grandi dans la courte période du « Faritany mizaka teña », elle a naturellement été imbibée de discours éloquents des autorités locales, « Nous sommes autonomes sur tous les domaines ». Bien entendu, la culture en fait partie. Depuis, les Amad Tombovelo Zayad et les Momo Jaomanonga ainsi que les Cerveau Kotoson s’intéressent à la poésie en s’inspirant des jijy, des contes, et les légendes de la partie septentrionale. Après 20 ans de griffonnage, ils proposent leur toute première œuvre littéraire made in Ankaraña. Pour les sceptiques, il s’agit d’une réaction tardive étant donné que plus d’un quart de la population locale est plongée dans le monde numérique. Les optimistes, quant à eux, félicitent le courage de ces poètes-écrivains contemporains. Sous un autre angle, ces militants culturels ont hérité du concept des gardiens de la tradition et les vieux animateurs de radio à savoir Mama Suzette de la radiom-paritry de Diego-Suarez, Jaoravoaña Paul alias Paul Kongo, David Jaomanôro ou encore Velo Zamandrazafy surnommé Velo To Quick. Oui, ces personnages ont bercé plus de deux générations. Exceptée la conteuse Suzette, les trois grands hommes ne sont plus de ce monde. Leur héritage demeure vivant à travers les jeunes générations. La relève semble assurée. Effectivement, des jeunes écrivains surgissent actuellement. Tom Poezy figure dans la liste. Ce benjamin, inspiré par les proses de ses aînés, se lancent dans le domaine mais à sa manière, en mixant le jijy et le slam, cet étudiant en Langage et Communication Numérique de l’Université d’Antsiranana a d’une certaine manière façonné sa propre marque de fabrique. Par ailleurs, une autre contribution importante au parler Antakarana est récemment sortie. « La communauté de dialecte Antakarana à Madagascar, essai d’ethnolonguistique » a été publié 12 juin dernier. Écrit par l’anthropologue français Laurent Berger et le linguiste enseignant chercheur de l’Université d’Antsiranana Pierre Ernest Mbima, cet ouvrage dégage l’aspect culturel et le parler antakarana dans tous ses états.
Cet ouvrage est une contribution de valeur !
En somme, l’histoire de la littérature de la partie septentrionale de Madagascar foisonne d’expressions inédites. Elle est jalonnée de légendes. Elle fleurit !
La judokate malgache, Aina Laura Rasoanaivo, a réalisé une entrée remarquée aux Championnats du monde seniors de judo qui se déroulent actuellement à Budapest. Engagée dans la catégorie des moins de 70 kg, elle s’est imposée avec brio lors de son premier combat ce mardi. Opposée à la Danoise Laerke Olsen, Rasoanaivo n’a eu besoin que de 31 secondes pour faire la différence. Grâce à un Uchi Mata, une technique de fauchage de la jambe par l’intérieur qu’elle affectionne particulièrement, la représentante de la Grande île a marqué un ippon, scellant ainsi sa victoire de manière expéditive. Elle a perdu contre la Néerlandaise Sanne Van Dijke au troisième tour sur ippon.
Malgré cette élimination, Laura a réalisé une belle performance face à une adversaire européenne. Cela confirme la bonne forme de la judokate malgache sur la scène internationale.
Le calendrier des demi-finales aller de la Pureplay Football League (PFL) a été officiellement dévoilé, marquant une étape clé vers la finale. Cependant, une ombre plane sur la compétition avec la requête en cours de l’AS Fanalamanga auprès de la Fédération Malgache de Football (FMF), suite à une controverse arbitrale. Les demi-finales aller se déroulent ce jeudi au Stade By-pass. À 12h30, CFFA affrontera Cosfa tandis qu’à 14h45, Mama FC défiera Elgeco Plus.
En attente
La polémique née du quart de finale retour du 1er juin contre CFFA, où un but valable a été refusé à la 59e minute, continue d’agiter le football malgache. Éliminé aux tirs au but (9-8), l’AS Fanalamanga a saisi la FMF, dénonçant une injustice. Une source proche de la fédération a confié ce mardi : « La FMF a bien enregistré la demande de l’AS Fanalamanga concernant ce litige arbitral. Aucune décision n’a été prise pour l’instant ; c’est le Commission de Discipline (CODIS) qui examinera l’affaire et rendra un verdict définitif. En principe, le match entre CFFA et Cosfa ne devrait pas avoir lieu tant que cette décision n’est pas publique, et tous les clubs concernés par les demi-finales en ont été informés ». Cette annonce place les demi-finales dans l’incertitude. Si le CODIS annule le résultat du quart de finale et disqualifie CFFA, l’AS Fanalamanga pourrait être réintégrée, bouleversant le tableau. Pour l’heure, CFFA, Cosfa, Mama FC et Elgeco Plus restent en alerte, attendant une résolution rapide.
À quelques mois des matchs cruciaux des Barea pour les qualifications au Mondial 2026, l’homologation du Stade Barea de Mahamasina reste en attente. L’état du gazon, dernier obstacle pointé par la CAF, maintient les supporters dans l’incertitude.
L’attente se prolonge pour les passionnés de football à Madagascar. L’homologation du Stade Barea de Mahamasina, censé accueillir les deux prochains matchs des Barea dans le cadre des qualifications pour la Coupe du Monde 2026 en septembre, reste incertaine. Une question cruciale demeure : le stade sera-t-il prêt à temps ? Lors d’une déclaration faite hier à Mahamasina, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Marson Moustapha Abdulah, a pointé du doigt l’état du gazon comme principal obstacle à l’homologation par la Confédération Africaine de Football (CAF). « Sur les neuf recommandations exigées par la CAF, huit ont déjà été validées. Le dernier point concerne la qualité du gazon », a-t-il expliqué. Pour remédier à cette situation, la Fédération Malgache de Football (FMF) et l’État ont pris des mesures concrètes. « Une partie des matériaux nécessaires au traitement du gazon a déjà été importée et est en possession de la FMF, tandis que le reste est encore attendu », a-t-il précisé.
Par ailleurs, le président de la FMF avait annoncé qu’un technicien spécialisé de la CAF effectuerait trois visites à Madagascar pour évaluer l’état du terrain. Des descentes ont eu lieu en avril et en mai, mais la troisième, prévue pour ce mois de juin, n’a toujours pas été confirmée, laissant planer le doute sur l’avancement du dossier. Alors que le temps presse, les supporters des Barea croisent les doigts pour que le stade emblématique de Mahamasina obtienne enfin le feu vert de la CAF. Une homologation réussie permettrait à l’équipe nationale de jouer à domicile, un atout précieux pour les qualifications au Mondial 2026.
Lentement mais sûrement, le Suédois Mondo Armand Duplantis grignote les records du monde du saut à la perche. Après avoir franchi 6,27 m à Clermont-Ferrand le 28 février 2025, il a amélioré son propre record de 1 centimètre ce dimanche à domicile, à Stockholm. Sous les acclamations d’un public entièrement acquis à sa cause, Duplantis a géré sa compétition avec une facilité déconcertante, laissant ses concurrents loin derrière. L’Australien Marshall a plafonné à 5,90 m, tandis que le Néerlandais Yloon, troisième, s’est arrêté à 5,80 m. Dans ces conditions, Duplantis s’est offert une voie royale, plaçant la barre à 6,28 m et s’adjugeant par la même occasion un joli pactole, la compétition faisant partie de la prestigieuse Ligue de Diamant. Un cadre idéal pour battre des records, puisque chaque performance historique y est grassement récompensée. Il suffisait donc de bien gérer — et c’est exactement ce qu’a fait le prodige suédois, qui semble désormais capable de franchir 6,30 m. Mais il préfère sans doute réserver cette performance pour une prochaine étape de la Ligue, où l’enjeu financier sera tout aussi motivant. Et on ne peut décemment pas lui en vouloir.
Présentation de la célébration de la journée internationale du sport.
Présentation de la célébration de la journée internationale du sport.
Le ministère de la Jeunesse et des Sports, en partenariat avec N.Com Agency, organisera plusieurs manifestations à l’occasion de la Journée internationale du sport, prévue du 28 au 30 juin. À cette occasion, la première édition du Salon national des sports sera mise à l’honneur.
Cette année, la célébration de la Journée internationale du sport prendra une dimension particulière, différente des années précédentes. Le ministère de tutelle vient prêter main-forte au Rotary Club et à N.Com Agency pour faire rayonner cet événement. Durant trois jours, plus précisément les 28, 29 et 30 juin, la capitale vibrera au rythme du sport. Le programme comprend deux volets majeurs : le Salon national des sports, qui se tiendra au Palais des Sports, et l’Urban Trail, désormais à sa septième édition. « Il s’agit d’un événement sportif mondial que de nombreux pays occidentaux célèbrent. L’objectif est de faire connaître les bienfaits du sport, de présenter différentes disciplines et d’encourager les jeunes à pratiquer une activité physique », a déclaré le ministre de la Jeunesse et des Sports, Marson Moustapha, lors d’une conférence de presse tenue hier. Le Salon national des sports accueillera une cinquantaine de stands réunissant fédérations, mouvements sportifs et autres acteurs du secteur. Des animations variées viendront enrichir l’événement : démonstrations, compétitions, séances de zumba, karting ou encore ateliers sur la médecine sportive et l’entrepreneuriat dans le domaine du sport.
4000 coureurs attendus
L’Urban Trail, rendez-vous sportif annuel porté par le Rotary Club, viendra clore les festivités en beauté. Plus de 4000 coureurs sont attendus pour cette course de 5,5 km le dimanche 29 juin, avec la participation de représentants venus des différentes régions. Le départ sera donné au parking Carrefour Ankorondrano, avec un passage par Ankadifotsy et la Haute Ville, avant l’arrivée au stade Barea. Cette course poursuit une cause noble : une levée de fonds en faveur de la lutte contre la poliomyélite. « L’événement sera exceptionnel et montrera que Madagascar sait mettre en valeur sa jeunesse et le sport. Ce sont des leviers essentiels pour le développement, la paix et la sécurité », a ajouté le ministre.
La ministre de la Communication, Donna Mara, n’a pas mentionné parmi ses priorités l’adoption de cette loi sur l’accès à l’information.
La ministre de la Communication, Donna Mara, n’a pas mentionné parmi ses priorités l’adoption de cette loi sur l’accès à l’information.
Alors que le débat public s’enflamme autour de la confidentialité de certaines propositions de loi, des organisations de la société civile (OSC) rappellent avec insistance l’urgence d’adopter une loi sur l’accès à l’information à caractère public (LAICP).
Depuis 2006, Madagascar tente d’élaborer un cadre législatif garantissant à ses citoyens un droit fondamental, celui d’accéder à l’information d’intérêt public. Dix-huit ans plus tard, la loi n’a jamais franchi le seuil du Conseil du gouvernement, ont rappelé les organisations de la société civile. Ce retard, qualifié de « préjudiciable » par les OSC, est d’autant plus inquiétant qu’il survient dans un climat où la transparence institutionnelle est régulièrement mise à mal.
L’affaire récente, concernant une proposition de loi émanant du Sénat, et modifiant des dispositions sensibles du régime électoral, illustre le flou juridique persistant. Le traitement confidentiel de ce texte a nourri des soupçons d’opacité et ravivé les tensions institutionnelles. La commission électorale et le président du Sénat, Richard Ravalomanana, ont réglé leurs comptes publiquement sur ce sujet. Sans un texte régissant l’accès à l’information à caractère public en vigueur, la frontière entre secret légitime et dissimulation abusive reste floue. Cette zone grise laisse place à des dérives : intimidations, restrictions arbitraires, voire criminalisation de certains acteurs publics ou citoyens simplement soucieux de comprendre les décisions qui les concernent.
Les OSC se réfèrent à un précédent juridique pour étayer leur position en prenant référence à la décision n°13-HCC/D3 rendue par la Haute Cour Constitutionnelle en août 2020. Celle-ci a posé des principes clairs notamment la divulgation maximale doit être la norme, l’accès aux documents publics doit être garanti, et les séances parlementaires doivent se dérouler en toute transparence, sauf exception formellement motivée. En résumé, le huis clos ne saurait devenir une habitude, encore moins un mécanisme de dissimulation politique. « Toute tentative de restreindre l’accès à des documents parlementaires, sans base légale ni justification légitime, est contraire à la Constitution » soutiennent les organisations de la société civile.
Standards internationaux
Dans leur déclaration qui a été relayée à la presse lundi dernier, les organisations de la société civile, comme Transparency International Initiative Madagascar, mouvement Rohy ou KMFD-CNOE, formulent deux revendications centrales. D’une part, elles exigent l’adoption sans délai d’une LAICP conforme aux standards internationaux en gouvernance démocratique de l’information. Selon la société civile, cette loi devrait s’appuyer sur le principe de publicité systématique, avec des exceptions clairement délimitées. D’autre part, elles demandent la mise en œuvre de cadres de concertation inclusifs avant toute réforme ayant un impact direct sur la vie publique, notamment en matière électorale.
Elles insistent également sur la nécessité que les documents parlementaires, qu’il s’agisse de propositions de loi, de comptes-rendus de séances ou de rapports, soient rendus publics par défaut. Ce devoir de transparence incombe directement aux institutions représentatives, dont la légitimité repose sur la redevabilité envers les citoyens. Faut-il dire qu’en l’absence d’un cadre légal clair sur l’accès à l’information, le pays reste exposé à des pratiques politiques opaques et déconnectées des attentes citoyennes.
« Le Conseil Supérieur de la Magistrature se réunit au moins tous les deux mois ». Le délai fixé par la loi organique relative au CSM sera plus ou moins respecté puisque la prochaine session est prévue se tenir les 22, 23 et 24 juillet 2025. Soit, un peu plus de deux mois après celle qui a eu lieu en avril à Tsaralalàna, au siège du CSM qui est chargé d’assurer la gestion de la carrière des magistrats. A cette fin, il décide des nominations, promotions et affectations. Il se prononce de même sur les demandes de maintien en activité pour nécessité de service de magistrats de premier grade. Le CSM exerce également le pouvoir disciplinaire à l’égard de tous les magistrats. A propos, on croit savoir que les membres du corps de la magistrature ayant fait récemment l’objet de mesure (conservatoire) de suspension, ne seront pas encore traduits en conseil de discipline au cours de la prochaine session du CSM.
Les agents de la SMA font un travail invisible mais indispensable.
Les agents de la SMA font un travail invisible mais indispensable.
Lancement officiel hier à l’Hôtel de Ville d’une vidéo de sensibilisation dans le cadre du Projet d’Amélioration du Système de Gestion des Déchets Solides à Antananarivo (GESDA).
Engagement citoyen
L’initiative, portée par le Ministère de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène (MEAH), en collaboration avec la Commune Urbaine d’Antananarivo (CUA) et la Société Municipale d’Assainissement (SMA), vise à renforcer l’engagement citoyen autour du paiement de l’Impôt Foncier sur la Propriété Bâtie (IFPB), principale source de financement des services de collecte d’ordures ménagères dans la capitale.
Importants défis
Le secteur Eau, Assainissement et Hygiène (EAH) fait face à d’importants défis à Madagascar, tant sur le plan technique qu’environnemental. Cette mobilisation s’inscrit dans une dynamique d’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD), notamment l’ODD n° 6, qui prône un accès universel à des services d’assainissement sûrs, durables et équitables. À travers la Composante III de GESDA, dédiée à la communication, la nouvelle vidéo met en avant le travail souvent invisible mais indispensable des agents de la SMA, qui œuvrent jour et nuit à la collecte, au tri et au transport des déchets dans des conditions souvent précaires.
Taux de recouvrement
La vidéo, accessible gratuitement sur les plateformes numériques et réseaux sociaux du MEAH, de la CUA et de la SMA, est destinée à sensibiliser la population sur la nécessité de s’acquitter de l’IFPB. Malgré les multiples efforts de la CUA, le taux de recouvrement reste faible, autour de 23 %, mettant en péril la pérennité du service. En mettant sous les feux des projecteurs, « Les Travailleurs de l’ombre », le projet entend susciter une prise de conscience collective, en rappelant que le bon fonctionnement du système dépend de la participation de tous les citoyens, propriétaires comme locataires.
Culture de responsabilité
Dans ce même esprit, divers supports de communication ont été élaborés tels que des affiches diffusées dans les 192 fokontany de la CUA, les centres de santé (CSB1 et CSB2), les écoles primaires publiques, mais aussi des spots radio et télévisés, ainsi que des dépliants pédagogiques détaillant les rôles et missions de la SMA. Cette stratégie vise à bâtir une culture de responsabilité collective face à la gestion des déchets, tout en promouvant des comportements respectueux de l’environnement urbain.
Phase III
Le projet GESDA, qui entame actuellement dans sa phase III jusqu’en novembre 2026, poursuit ses actions à travers trois composantes complémentaires dont l’amélioration de la collecte et du transport, réhabilitation du site de décharge d’Andralanitra, et formulation de plans d’actions à long terme. Des manuels de bonnes pratiques et des guides techniques sont en cours d’élaboration pour permettre une généralisation du modèle dans d’autres communes. En conclusion, les partenaires du projet, dont la JICA et les experts japonais, réaffirment leur engagement en faveur d’un assainissement durable et inclusif, au service de la santé publique et du bien-être des générations futures.