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lundi, décembre 23, 2024
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Cours du pétrole : Bras de fer entre les acheteurs et les pays producteurs

Le baril de pétrole brut était hier à 53,77USD et le Brent à 56,74USD. Les analystes ne s’attendent pas à une remontée spectaculaire des cours, mais ceux-ci tendent à la hausse, depuis déjà plusieurs semaines.

 

Les cours du pétrole ont atteint leur plus haut niveau de cette année, cette semaine lorsque le baril de Brent a dépassé les 55 USD. Cette évolution est portée par les promesses de réduction de l’offre, de la part des grands pays producteurs, selon les analystes, qui ne comptent pourtant pas sur une forte hausse des cours. Mais selon toujours ces analystes, les intérêts des acheteurs commencent à dominer le marché. « La récente consolidation à proximité de la zone de support à 53,60$ s’est achevée avec le récent redémarrage de la pression acheteuse. Les opérateurs ont attendu le passage à proximité des cours de la moyenne mobile de court terme pour reprendre leurs opérations d’achat et accompagner le mouvement initié début novembre », ont-ils indiqué. En effet, lentement mais sûrement, les cours du pétrole continuent de grimper sur les marchés, pour retrouver leur plus haut niveau de l’année. À Londres, le baril de Brent évoluait autour de 55,60 dollars, mardi 27 décembre en séance. À New York, le baril de brut léger américain (WTI) est un peu au-dessus des 53 dollars.

Bras de fer. Si l’on considère l’évolution annuelle, la hausse du Brent est à peu près égale à zéro. Mais les fluctuations des cours étaient très importantes durant toute l’année 2016. Fin janvier, le Brent avait touché le plus bas, à 27 USD, soit la moitié du cours actuel. En début juin, il était remonté à 52 USD avant de redescendre à 42 USD deux mois plus tard. Le même scénario s’était reproduit en septembre et octobre. Cependant, pour faire remonter les cours, un accord a été conclu entre les producteurs. Depuis novembre dernier, ceux-ci ont réduit l’offre et ont provoqué une tendance haussière. Le premier facteur de la hausse des cours est l’accord de 29 novembre entre les pays membres de l’OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) sur un nouveau plafond de production. L’objectif est de réduire l’offre d’environ 1,2 million de barils par jour à partir de janvier, dont 500 000 pour l’Arabie Saoudite. C’est la première fois depuis 2008 que le cartel, qui représente environ un tiers de la production mondiale de pétrole, parvient à s’accorder sur un tel objectif. Le deuxième facteur de hausse des cours est l’accord du même ordre trouvé entre le 10 décembre entre 11 pays non membres de l’OPEP, dont la Russie, qui est actuellement le premier producteur mondial de pétrole. Ils se sont engagés à diminuer leur production de 580 000 barils par jour. Une première pour eux, depuis 2001. Mais tous les acteurs sur le marché savent que les producteurs n’ont jamais vraiment réussi à faire durer très longtemps les effets de ce genre d’accord. Dès que les cours reprennent, tous vont chercher à produire au maximum, pour compenser les pertes de revenus liées à la chute des cours. En d’autres termes, avec l’atomicité des acteurs, il est difficile de défier la loi du marché du pétrole.

Antsa R.

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