Durant la conférence des bailleurs et des investisseurs de Madagascar à Paris, Salim Ismail, le PDG du groupe SOCOTA a annoncé l’extension de sa branche textile et le lancement d’un projet agricole à grande échelle.
Vendre en Chine des produits venant de Madagascar. D’habitude, la règle dans le secteur du commerce extérieur de Madagascar est l’importation, notamment dans le domaine du textile où le marché malgache est inondé de vêtements prêt-à-porter, made in China. Mais il y a aussi les exceptions qui confirment la règle. C’est notamment le cas du groupe SOCOTA qui exporte vers la Chine des produits de grande marque comme Zara ou Decathlon. Produits dans l’usine Cottonline, branche textile du groupe SOCOTA, ces produits portent l’étiquette Made in Madagascar. Ce qui fait évidemment honneur au pays dont l’économie tire énormément de profit des activités de SOCOTA, un groupe qui fait actuellement vivre, une communauté de 40.000 personnes, employés et familles confondus et qui continue de progresser avec de nouveaux projets encore plus ambitieux que les autres.
Engagement
Présent lors de la conférence des bailleurs et des investisseurs de Madagascar à Paris, Salim Ismail, le PDG de SOCOTA devait d’ailleurs confirmer cet engagement de son groupe à aller toujours de l’avant. Un engagement qui se concrétisera par les 75 millions USD d’investissements que le groupe va réaliser, cette année. Dont 40 millions USD pour le renforcement de sa branche textile. Un investissement destiné à doubler la capacité de la production textile et à créer environ 5 000 emplois supplémentaires. L’autre projet a trait à l’économie verte et consistera en la production et l’exporta tion de 10 000 tonnes de fruits et légumes par an. Un investissement de 35 millions de dollars dans l’économie verte pour booster l’économie malgache qui reste encore dépendante de l’agriculture. Et bien évidemment de l’industrie et du secteur privé, considéré comme étant le moteur de la relance économique.
R.Edmond