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lundi, juillet 7, 2025
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Judo : Asaramanitra prend une année sabbatique

Malgré l’amour qu’elle porte pour sa patrie, Asara a décidé de se consacrer au travail.

L’après Rio prend une autre tournure pour la judokate Asaramanitra Ratiarson qui décide de prendre une année sabbatique pour 2017. Explications. 

Midi Madagasikara : Après une défaite au premier tour dont vous n’avez pas à rougir étant donné que votre adversaire, la Cubaine Mestre Dayaris était une grosse pointure mondiale et récente 3e du championnat panaméricain, peut-on savoir votre programme pour le judo ?

Asaramanitra Ratiarson : »Pour l’instant j’observe une pause et ce pendant toute l’année 2017 mais je verrais après si je me sens encore de taille à revenir dans le judo car cela suppose toute une série de privations comme l’exige le haut niveau. Il n’y a pas de miracle en sport. On ne récolte que ce que l’on sème. Non seulement il faut être très fort mais il faut également de gros moyens pour pouvoir participer aux grands rendez-vous du judo car c’est seulement de cette façon qu’on pourra progresser et engranger des points pour monter dans la hiérarchie mondiale. Si tous ces moyens ne sont pas réunis autant me consacrer au travail et à ma vie de famille. »

Midi : Est ce que cela signifie que vous allez totalement vous reposer ?

A.R.: »Évidemment que non car je travaille à la Chambre de Commerce et d’industrie qui est rattachée à l’ESCP Novancia en tant que coordinatrice pédagogique dans la branche formation continue Pôle Grands Comptes, à Paris Montparnasse. Je me donne une année de réflexion pour décider de la suite à donner sur ma carrière de judokate. »

Midi : Quel est le lien entre le travail à la Chambre de Commerce et ce que vous avez étudié à Vontovorona, à l’école Polytechnique ?

A.R.: « Pour tout dire, c’est plutôt lié aux études que j’ai suivies à l’UPMC Sorbonne Université à Paris où j’ai décroché mon deuxième Bac+5 en 2013. Comme il a fallu mettre le judo et les Jeux Olympiques en avant, je ne me suis mise au travail qu’au retour de Rio. »

Midi : Et vous ne regrettez pas d’avoir mis le judo en veilleuse. Au fait vous avez des nouvelles de Mestre Dayaris, celle qui vous a battu au premier tour aux JO ?

A.R.: « C’est un choix que je n’ai pas à regretter car dès qu’on se relâche,  on le paie au prix fort. C’est peut être ce qui arrive à Mestre qui se trouve aujourd’hui à la 15e place des moins de 48 kg alors qu’elle a toujours été,  du moins avant les JO de Rio, une habituée du top 10. »

Propos recueillis par Clément RABARY

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