
Une constellation d’étoiles au sein des forces armées. Des nominations qui pourraient cependant relever d’une décision politique.
Les Forces armées malgaches ont été fondées en 1960 et sont composées d’une armée de terre, une marine de guerre, une armée de l’air ainsi que de la gendarmerie nationale. En marge de la présentation de vœux des forces armées, avant-hier, au CEMES Soanierana, le ministre de la Défense nationale Béni Xavier Rasolofonirina a donné une conférence de presse. A la question des journalistes, sur l’effectif des généraux en activité, le ministre a répondu qu’il y a actuellement 52 généraux nouvellement promus dont 28 généraux de brigade et 17 de division. En tenant compte de ce chiffre, l’effectif total pourrait avoisiner voire même dépasser la centaine. Cependant, l’avancement de grade et les nominations au sein des forces armées ne font pas toujours des heureux. Toujours est-il que la nomination des généraux aurait parfois une connotation politique malgré qu’elle soit prise en conseil des ministres. En effet, les tenants du pouvoir ont leur mot à dire.
Unité spéciale. Pour en revenir à la présentation de vœux, le ministre de la Défense nationale a dressé un bilan de l’année écoulée. Il a parlé notamment de la mise en place du centre régional de fusion maritime, de la sécurisation des différents Sommets (Comesa et Francophonie) et de l’unité spéciale anti-dahalo implantée à Betroka. Force est cependant de constater que le phénomène Dahalo est loin d’être réglé malgré le déploiement des hommes en treillis dans les zones rouges. Toutefois, pour les perspectives d’avenir, le général de corps d’armée a annoncé la continuation des opérations dans ces zones rouges, la surveillance des côtes maritimes concernant notamment l’exploitation illicite des bois de rose. En outre, les résultats des 100 jours du RRI sont toujours maintenus. A propos de la coopération militaire, des vedettes rapides seront fournis par les Etats-Unis vers le mois de mars, la Chine va également apporter son concours pour la marine de guerre. Des aides qui s’avèrent nécessaires dans la mesure où les côtes malgaches sont presque une passoire, et ce, au grand bonheur des contrebandiers.
Dominique R.