Durant la 7e Edition du Slam National, du 10 au 17 décembre 2016, Tilahimena Antonello Geraldi, plus connu sous le nom de plume de Tagman Namgat a mis le feu sur scène. Il a remporté le grand titre de champion pour la catégorie individuelle. Dès lors, il représentera Madagascar au Slam International qui se fera en France au mois de mai. Ce championnat opposera plus de 24 pays comme la France, le Canada, les Etats Unis d’Amérique… Tagman nous fait part de ce qu’il a ressenti après sa victoire, mais parle également de sa préparation pour le grand tournoi et de ses futurs projets personnels.
Midi Madagascar (MM) : Qu’avez-vous ressenti quand on vous a désigné comme « Grand champion » du Slam National?
Tagman Namgat (TN) : J’ai été heureux mais également soulagé parce que le travail que j’ai accompli a porté ses fruits.
MM : Comme vous avez parlé de travail, quelles ont été les étapes par lesquelles vous êtes passé pour aboutir à cette victoire ?
TN : D’abord je rédige des textes, beaucoup de textes ! Puis je relis, je corrige, et je réécris. Ensuite, j’en fais la sélection et l’apprentissage. Pour finir, je cherche comment je pourrai les déclamer et je les modifie si besoin est .
MM : Et qu’est ce qui est le plus difficile ?
TN : Tout…si vous avez un bon texte mais si vous avez une mauvaise performance ce n’est pas suffisant et vice versa.
MM : Selon vous, qu’est-ce-qui vous a différencié des autres participants ?
TN : Mon avantage, c’est surtout l’expérience. Je suis l’un des plus expérimentés dans le monde du slam à Madagascar, vu que je monte sur scène depuis 2008. Et j’ai su trouver un bon équilibre entre mes textes, ma rédaction et les thèmes que j’ai choisis.
MM : Et pour ce concours international, comment se déroule votre préparation ?
TN : Cela se passe bien. Je suis en pleine écriture en ce moment. Il faut préparer six textes à thèmes libres.
MM : Quels sont les concurrents que vous redoutez le plus ?
TN : Les Anglophones surtout. Je redoute aussi les Américains et les Canadiens, parce qu’ils sont tout simplement les meilleurs. Ils ont une manière particulière de rédiger leurs textes. Du coup, ils repartent avec le trophée chaque année.
MM : Pour finir, quel sera votre plus grand atout pour cette Coupe du Monde ?
TN : Mon atout : la langue malgache, (et tous mes textes seront écrits en malgache) ainsi que le fait d’avoir déjà concouru en 2010(ma première expérience).
Rova R. (Stagiaire)