La JICA a maintenu ses aides publiques au développement, malgré le contexte politique de ces dernières années. Le retour de Madagascar à la normalité devrait permettre de mieux développer cette coopération, selon Sasadate Koichi, représentant résident de l’agence japonaise. Hier, la JICA a participé activement à la journée mondiale de l’eau.
« Sous de meilleurs auspices maintenant, les activités de la JICA (Agence japonaise de coopération internationale) vont certainement s’accroître. Avec le concours des techniciens malgache et des communautés de base, l’expertise japonaise s’attachera à apporter les meilleures réponses aux problématiques globales de Madagascar », a noté Sasadate Koichi, représentant résident de la JICA à Madagascar, qui termine son mandat cette année ; et sera succédé par Nishimoto Akira. En effet, la JICA intervient à Madagascar pour soutenir trois piliers, dont le développement rural, le développement social et le développement économique. La célébration de la journée mondiale de l’eau s’inscrit dans ses actions sur le développement social, dans le cadre de la promotion de l’accès à l’eau et l’assainissement.
Rural. Aujourd’hui, trois projets de la JICA sont en cours. Leurs effets positifs ont déjà été confirmés par les bénéficiaires. On peut citer le projet Papriz, plus connu avec « Varin’i Rajao », où la JICA a accordé une coopération technique à 7 millions USD ; le projet Prodaire-Tifetiam financé à hauteur de 7 millions USD, pour la promotion de façon intégrée du développement rural et la conservation des sols ; et enfin le PATIMA ou projet d’aquaculture de tilapia à Mahajanga, dans lequel la JICA a alloué 4 millions USD. Bref, avec l’évolution de la situation actuelle, il faut s’attendre à de nombreux projets de ce genre, pour le développement des secteurs de productions dans la Grande Ile.
Eau. Pour la JICA, la participation à la célébration de la journée mondiale de l’eau 2014 vise la promotion de l’accès à l’eau potable. Un évènement qui a rassemblé plus d’une vingtaine d’entités, si l’on ne cite que les membres de la plate-forme Diorano Wash, dont fait partie la JICA. « Afin de capitaliser et partager ses expériences dans le secteur de l’eau, la JICA à travers un de ses projets dénommé Ranofidio, a conçu des manuels et les a partagés aux partenaires du secteur pour la pérennisation des infrastructures réalisées. Des schémas de modèle de gestion des infrastructures en adduction d’eau potable et de modèle de circuit de maintenance et réparation des infrastructures mises en place, avec le circuit d’approvisionnement en pièces détachées ont été développés par ce projet », a informé Voahary Rakotovelomanantsoa, chargée de Programme au sein du Bureau de la JICA à Madagascar.
Antsa R.
