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dimanche, juillet 20, 2025
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Surveillance des industries extractives : Madagascar parmi les pays bénéficiaires

Madagascar fait partie des quatre pays bénéficiaires de l’appui de l’Organisme des Affaires Mondiales de Canada et de la firme Cowater, une agence d’exécution, dans la mise en œuvre du Projet d’Amélioration de la Surveillance des Industries Extractives (PASIE). Ce projet intervient dans le cadre d’un programme de coopération en Industries Extractives pour un développement économique renforcé. « Il est financé par le gouvernement canadien à hauteur de 18 millions USD Canadien, soit l’équivalent d’à peu près 43 milliards en monnaie locale », a annoncé Alfred Enoah, le Chef de projet, lors d’un atelier de sensibilisation pour les pays de l’Afrique francophone et subsaharienne hier à la Cour des Comptes à Anosy. 

Résultats attendus. L’objectif consiste à renforcer les capacités des acteurs en matière de surveillance des industries extractives afin d’améliorer la gouvernance du secteur extractif. A cet effet, une traçabilité des revenus, un respect des cadres légaux, une préservation de l’environnement, un respect des genres et des impacts socio-économiques, une amélioration des recettes de l’Etat et du revenu des exploitants ainsi que de la balance commerciale, constituent les résultats attendus. « Pour l’heure, les recettes de l’Etat issues de ce secteur s’élèvent à 2 300 milliards Ariary. C’est encore faible face à la potentialité des ressources minérales du pays. En outre, on recense 4 000 permis miniers délivrés alors que seuls une dizaine d’entreprises minières contribuent à l’amélioration des recettes de l’Etat », a soulevé le ministre auprès de la Présidence en charge des Mines et du Pétrole, Zafilahy Ying Vah.

Formations. Notons que la mise en œuvre de ce PASIE a été initiée avec le Conseil Régional de Formation des Institutions Supérieures de Contrôle des Finances Publiques de l’Afrique Francophone et subsaharienne pour réaliser un développement des compétences sous forme de formation et de conduite d’audits pilotes auprès de l’Institution Supérieure de Contrôle et de la Cour des Comptes. « En matière d’audit, trente magistrats poursuivent actuellement des formations. Ils effectuent des observations et émettent des recommandations afin d’atteindre ces objectifs », a évoqué le Président de la Cour des Comptes, Noël Arison Andriambolanirina.

Navalona R.

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