Le président de la République Hery Rajaonarimampianina, après un périple à l’extérieur, plus précisément, à New York, Washington et Paris, est attendu ce jour au pays.
L’opinion publique en général et les politiciens en particulier restent impatients. Et pour cause. Il est dit que la nomination par le numéro Un de l’exécutif du Premier ministre du gouvernement de la IVe République se fera dans les prochains jours, voire dans les prochaines heures. Ceci pour dire que l’attente prend fin (enfin) dans l’intérêt primordial de la population malgache dans son ensemble. Comme il fallait s’y attendre, des noms de personnalités en provenance des milieux sociopolitiques et économiques ont été proposés pour être à la tête du gouvernement en fonction de leurs intérêts respectifs. Et la Communauté Internationale n’était pas en reste (du moins en coulisse) dans cette intéressante histoire de nomination de Premier Ministre qui a trop duré par rapport aux précédentes consultations de ce genre. Et les difficultés qu’aurait éprouvées le Chef de l’Etat dans cette tâche qui lui revient en dernier ressort s’expliquent ainsi aisément.
Choix. Dans la foulée de ces propositions « tous azimuts » du futur P.M, des technocrates estiment que le nom de l’ancien Chef de la diplomatie malagasy émerge comme il se doit en toute sincérité et connaissance de cause. C’est le général de Corps d’Armée Marcel Ranjeva, non moins successivement ancien ministre des Forces armées, de la Défense Nationale et des Affaires Etrangères. Sans aucun doute, le choix en dernière heure du nom de Marcel Ranjeva pour être le P.M. du gouvernement n’est pas du tout fortuit. Non, loin s’en faut. Il s’agit de celui qui connait sur les bouts de ses doigts les arcanes de la diplomatie, placées en son temps pour celle mise au service du développement. Ceci explique cela bien sûr.
Pressions. Pour revenir aux « conseils » de la Communauté Internationale, pour ne pas dire « pressions », rappelons sincèrement que la plus influente parmi les plus grands décideurs dans tous les domaines compte tenu de son poids spirituel au sein du concert des éminents décideurs internationaux n’a pas encore dit son mot (le dernier) à propos de ces initiatives diverses voulant les uns et les autres aider le peuple malagasy dans tout effort bien compris et apprécié de bien commencer la sortie d’une longue crise qui a enduré sans contexte les 22 millions de malagasy. Et il va de soi que tout mauvais choix dans cette importante échéance sera lourd de conséquences pour le nouveau locataire du Palais d’Etat à Iavoloha et pour l’ensemble de la population.
Recueillis par Dominique R.