L’enquête préliminaire a déjà été clôturée et même depuis quelque temps. Le commissaire Jean de Mahata, chef de service des affaires criminelles l’a encore une fois souligné. Une réponse pour mettre un terme aux rumeurs qui ont circulé hier sur les réseaux sociaux que la femme de Hiary Rapanoelina a été convoquée par la brigade criminelle et placée en garde à vue. Ce responsable a fait savoir que le traitement du dossier ne ressort plus de la police judiciaire et la balle est dans le camp de la Justice. Internet aidant, de fausses nouvelles continuent de se propager bien que le concerné, Hiary Rapanoelina, soit déjà en détention provisoire. A son tour, un responsable de l’établissement carcéral d’Antanimora a aussi démenti les bruits qui ont couru, toujours dans la journée d’hier, sur l’évacuation sanitaire du concerné à l’hôpital militaire de Soavinandriana. « Non, le détenu concerné n’est en aucun cas sorti de la Maison centrale. Il n’y avait aucune notification ni ordre sur son éventuelle évacuation sanitaire » a-t-on expliqué. Les rumeurs d’hier ont donc été doublement démenti et par le chef de la police criminelle et par l’administration pénitentiaire. Pour le moment, Hiary Rapanoelina continue de croupir à Antanimora en attendant son enquête au fond avant le jugement de l’affaire à une date encore inconnue. A travers une lettre qu’il a formulée via sa cellule de détention à Antanimora, le concerné a reconnu son tort. Sa famille a sollicité la clémence de la Justice tout en adressant ses excuses à l’endroit de la partie civile constituée par des politiciens et des artistes. Un geste essentiel pour la plupart des observateurs prônant le « Ny heloka ibabohana mody rariny », une philosophie bien malgache.
D.R