
Le 24 février, Judith Manantenasoa et Leong Sang vont présenter leur nouvelle création à l’Is’art galerie.
Monotonie, un mot qu’elle veut à tout prix éviter d’inclure dans son vocabulaire et de celui de son public. Jamais à court d’idées, Judith Manantenasoa imagine et met toujours en scène des spectacles qui tiennent le public en haleine. Elle ne dérogera pas à la règle. S’étant associée à son complice d’autrefois et de toujours Leong Sang Géraldine, la chorégraphe, demain 24 février, va dévoiler « Ohatra ve » à l’Is’art galerie. La danseuse nous en dit plus : « Cette pièce traitera de ce qui nous arrive à tous sans exception tous les jours. Il peut arriver des choses à une personne. Des choses qui ne se reproduisent pas forcément pour une autre personne dans un contexte identique et des espaces temps et géographique identiques. Pourquoi ? Injustice de la vie ? Injustice divine ? Ou n’est-ce pas là juste l’essence même de la vie ? La vie réserve des surprises différentes pour chacun de nous… Pourquoi ? Nous n’en savons rien. Nous pouvons toujours en chercher les raisons. Mais ne vaut-il pas mieux les vivre pleinement ces différences que nous avons tous en commun ? ».
Concept. A un évènement inédit, un lieu qui l’est tout autant. Pourquoi l’Is’art galerie ? Pour faire vivre cette expérience, somme toute humaine, au public. Celle qui a fait ses premiers dans la cie Rary explique : « Deux espaces, la scène et le bar, deux situations simultanément vécues par le public selon la carte qu’il aura choisie à l’entrée des lieux. La scène sera couverte d’une toile blanche. Du bar, on ne distinguera que l’évolution des ombres de ceux qui sont derrière : un artiste et les spectateurs qui auront choisi un ticket rose. Pour ceux qui auront choisi un ticket bleu, ils n’auront accès qu’au bar. Mais un autre spectacle leur sera réservé ». « Ohatra ve » est à découvrir. La pièce chorégraphique sera interprétée par Judith et Leong avec trois autres danseurs : Randrianarison Rivo Henintsoa, Razafimahatratra Yhannick Noah et Andrianjafitsihoarana Nazaria.
Mahetsaka