- Publicité -
mercredi, mai 14, 2025
AccueilPolitiquePrésidentielle 2018 : Un second « Ni…Ni… » avec Hery et Andry

Présidentielle 2018 : Un second « Ni…Ni… » avec Hery et Andry

Si des barons du HVM manœuvrent pour exclure Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina, force est de constater que cette manœuvre n’est pas en faveur de Hery Rajaonarimampianina qui est jusqu’ici « le seul candidat » du parti au pouvoir selon Rivo Rakotovao. S’ils estiment que Marc Ravalomanana n’a pas le droit de se présenter car il fait l’objet d’une condamnation judiciaire sur l’affaire 7 février et que Andry Rajoelina ne sera pas autorisé à briguer la magistrature suprême parce qu’il est un putschiste, ils voudraient faire comprendre que Hery Rajaonarimampianina risque aussi d’être frappé d’inéligibilité car son nom figurait dans la liste des 109 personnalités de la transition sanctionnées par la communauté internationale suite au changement anticonstitutionnel de 2009. Hery Rajaonarimampianina était ministre des Finances et du Budget dans le gouvernement de la transition dirigé par Camille Vital. Bref, des pro-régime, comme le président national du HVM, roulent pour le tri-Ni : ni Ravalomanana, ni Rajoelina, ni Rajaonarimampianina.

« Mpamosavy malemy ». L’évolution de la situation actuelle confirme qu’il y a des « Mpamosavy malemy » au sein du régime. Le président Hery Rajaonarimampianina l’a d’ailleurs dénoncé lors de son discours durant la cérémonie de présentation de vœux d’Iavoloha. D’après des indiscrétions, ces « Mpamosavy malemy » sont présents dans le gouvernement qui devrait selon le SeFaFi (voir article par ailleurs) faire l’objet d’un remaniement radical. En tout cas, rien n’est encore tranché. La communauté internationale persiste sur la tenue d’une élection présidentielle inclusive en 2018. Le président de la République a déclaré urbi et orbi que Madagascar a sa souveraineté, certes, mais cette souveraineté s’arrête là où les dirigeants quémandent de l’argent de l’extérieur pour  la relance de son économie et l’organisation des élections aux normes internationales. Ces derniers jours, Marc Ravalomanana, qui poursuit actuellement son périple politique dans la région d’Alaotra Mangoro, a lancé une ferme mise en garde contre toute tentative d’exclusion en 2018.

  1. Eugène
- Publicité -
Suivez nous
409,418FansJ'aime
10,821SuiveursSuivre
1,620AbonnésS'abonner
Articles qui pourraient vous intéresser

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici